
Le ministre chargé de l’Artisanat, Mamou Daffé assurant la modération de la conférence
La conférence était animée par le professeur de N’ko Mamady Keïta, le communicateur traditionnel Bourama Soumano et l’historien Bacoroba Diabaté sous la modération du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme Mamou Daffé. C’était en présence de son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Pr Bouréma Kanssaye, et du gouverneur de Koulikoro, le Colonel Lamine Kaporé Sanogo, et beaucoup d’autres invités.
«Faso bara kéné» est un espace mensuel de débat citoyen et d’échanges sur des valeurs fondamentales du Maaya (l’humanisme malien) et du Danbe (la dignité et l’honneur), dont l’un des objectifs est de favoriser la transformation sociale et le changement de comportement durable à travers la formation d’un nouvel individu (Maliden kura) profondément ancré dans nos traditions et ouvert au monde. La particularité de cette conférence est qu’elle se tient en langue nationale pour permettre à tous de se prononcer sur les questions essentielles liées à l’éducation de nos enfants et aux comportements des jeunes.
Mamou Daffé a exprimé sa satisfaction de l’intérêt accordé à l’initiative par les populations pour le retour à nos valeurs. Il a rappelé le contexte de cette conférence, initiée après la proclamation de 2025 comme Année de la culture par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Ainsi, une rencontre mensuelle intitulée «Faso Baro Kéné», un espace d’échanges entre gouvernants et gouvernés pour le retour à nos valeurs, a été institué.
Il se tiendra chaque mois dans une capitale régionale pour sensibiliser et éveiller la conscience de la jeunesse pour la refondation de Maliden Kura qui repose sur nos valeurs. Selon le ministre Daffé, ces valeurs constituent «la boussole qui permet d’orienter et de guider l’individu au sein de la société». L’approche vise aussi à renforcer le sentiment d’appartenance nationale, tout en instaurant une dynamique de transmission intergénérationnelle des savoirs et pratiques culturelles. C’était un Mali pluriel et diversifié à travers la présence remarquable de presque toutes les ethnies et couches de la région, a expliqué le ministre Daffé.
Tout le monde avait droit à la parole. Les conférenciers ont décortiqué les différents concepts. Selon eux, Maaya et Danbe sont indispensables pour la refondation du Maliden Kura. Ils constituent des repères essentiels de l’identité malienne, façonnant depuis des siècles la cohésion sociale et l’équilibre des communautés. Le «Maaya» repose sur la solidarité, l’entraide et le respect mutuel et permet d’instaurer un cadre harmonieux de vie. Le «Danbe» incarne la dignité et l’honneur, des valeurs cardinales qui dictent le comportement vis-à-vis de la société, la responsabilité individuelle et collective des hommes face au bien public.
Auparavant, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur avait explique que les deux notions sont la synthèse de toutes les autres formes de formation de l’homme. Selon lui, tout se résume à ces deux concepts. Et d’expliquer le rôle de l’école dans la refondation du Maliden Kura.
Pour sa part, le gouvernement s’est dit très honoré pour le choix de sa région pour abriter la conférence inaugurale. Ce qui s’explique par le caractère historique de sa région, lieu symbolique de la grande bataille de Karina entre les rois Soumangourou Kanté du Sosso et Soudjnata Keïta du Mandé. Il a invité la population a adhéré à ce projet et soutenir la Transition dans son projet de refondation : Mali kura.
Amadou SOW
C’est aujourd’hui que s’ouvre à Koulikoro le premier numéro de la conférence «Faso baro kéné» sous le thème «Maaya ni Dambe pour une culture de Mali kura». Engagées pour la revalorisation de nos valeurs et la refondation de Mali den Kura, les autorités entendent mettre en place un.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes et de la symbolique de la proclamation de 2025 comme année de la culture, nous avons rencontré une enseignante initiée au korèdugu à Koutiala. Dans les lignes qui suivent Wassa Dao livre son analyse sur sa société secrète.
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Mme Camara Massitan Dougounè a une histoire et celle-ci mérite d’être contée. Cette femme a la particularité d’être infirmière obstétricienne et cantatrice à la fois. Elle arrive à concilier, admirablement pour le bonheur de ses patientes, et auditeurs ses fonctions professionnelles, e.
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Le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a décrété 2025 comme Année de la culture. Pour la matérialisation de cette vision, les acteurs du secteur dont le président de la Fédération des artistes du Mali, Adama Traoré multiplient les initiatives et actions de rev.