Cette visite témoigne de l’engagement et de la détermination du dirigeant ghanéen à poursuivre les idéaux panafricains
Ce qui lui vaut même dans notre pays un monument en souvenir de sa grandeur de pionnier du panafricanisme. Au cours de sa visite de travail au Mali, le Président John Dramani Mahama a tenu à visiter le Monument Kwame N’Krumah, à Hamdallaye ACI 2000, en Commune IV. Cette visite de quelques minutes témoigne de l’engagement et de la détermination du dirigeant ghanéen à poursuivre les idéaux panafricains de son devancier, Dr Kwame N’Krumah.
À son arrivée sur le site, John Dramani Mahama a été accueilli par le ministre chargé de la Culture, Mamou Daffé et une forte délégation pour lui exprimer la «Diatiguiya» malienne et l’hospitalité africaine. Le ministre Mamou Daffé a exprimé sa satisfaction pour l’intérêt que le Président John Dramani Mahama a accordé à ce patrimoine historique de toute l’Afrique lors de sa visite à Bamako.
«Cela dénote votre intérêt pour la culture africaine», a laissé entendre le ministre chargé de la Culture, visiblement très ravi de voir une personnalité africaine devant un site historique. Il a remercié l’hôte de marque pour ce geste d’une portée inestimable avant de donner quelques détails sur l’ouvrage mémoriel qui a été inauguré en mars 2000. Selon le ministre Daffé, cette visite renforce davantage les liens de coopération culturelle entre les deux pays et cadre aussi avec la vision du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, de décréter 2025 comme Année de la culture.
Amadou SOW
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.