
La politique culturelle de l’époque consistait à mettre en valeur nos propres identités, à puiser dans nos us et coutumes pour construire la jeune république dans l’honneur et dans la dignité. Cela était une nécessité quand on sait que notre pays a connu des grands empires (empire du Ghana, empire du Mali, empire songhaï, empire toucouleur), tous gérés par des rois emblématiques dont le plus célèbre fut Soundjata Keita, fondateur de l’empire du Mali. Il régna de 1235 à 1255.
Ainsi, dans sa politique de décolonisation spirituelle et mémorielle, le gouvernement de la première République a baptisé certaines rues, places et établissements publics de Bamako aux noms de nos grands empereurs et de nos héros qui ont résisté à la pénétration coloniale ou qui se sont battus pour l’indépendance. On peut retenir l’avenue Mamadou Konaté (instituteur et homme politique du Soudan français), l’avenue Modibo Keita (premier président de la République du Mali), l’avenue Kassé Keita (instituteur et homme politique), l’avenue Moussa Travelé (un instituteur de renom du Soudan français), le Boulevard de l’indépendance, la Place de la liberté, l’avenue du 22 octobre.
Le général Moussa Traoré est allé dans le même avec le Square Patrice Lumumba sis au quartier du fleuve et inauguré en début 1991 avant la chute du régime de la 2e république. Homme de culture, de lettres, enseignant et chercheur, c’est sous le régime du président Alpha Oumar Konaré que beaucoup de rues, avenues, boulevards, places et établissements publics de la capitale ont été baptisés.
On peut citer, entre autres, la rue Abdoul Karim Camara dit Cabral à Hippodrome en Commune II du District de Bamako, le lycées bamakois aux noms de Fily Dabo Sissoko (fondateur du Parti progressiste soudanais–PSP), Kankou Moussa (empereur du Mali), Mamadou Sarr (ingénieur d’élevage), Massa Makan Diabaté et Ibrahima Ly (écrivains), Hammadoun Dicko (leader du PSP) à Sévaré. O n peut également citer le centre Aoua Keita (première femme député du Mali), le palais de la culture Amadou Hampâté Ba (homme de lettres et de culture), ou encore le stade du 26 mars.
Le premier président démocratiquement élu au Mali a érigé également des monuments pour immortaliser certaines personnalités qui ont marqué l’histoire du Mali et de la sous-région. Il s’agit notamment des monuments Modibo Kéita qui se dresse au beau milieu du Mémorial éponyme et de celui de Ouezzin Coulibaly au quartier administratif.
Le président Konaré a aussi rendu hommage à des personnalités africaines en baptisant des rues ou des monuments en leurs noms comme la rue Nelson Mandela (dirigeant historique de l’Afrique du Sud) sise à Hippodrome en commune II, le monument Patrice Lumumba (ex-Premier ministre du Congo, le monument Kwame Nkrumah (premier président de la République du Ghana et l’un des pères fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine-OUA). La bâtisse se trouve dans la zone ACI 2000 en commune IV de Bamako.
Durant la présidence D’Amadou Toumani Touré, les statues et places Abdoul Karim Camara dit Cabral à Lafiabougou en IV, Général Abdoulaye Soumaré à Sotuba ont été érigées. Sous son règne, le nom de Pont de l’amitié sino-malienne a été donnée au troisième pont dont il a contribué à la construction.
Madiba KEÏTA
Karim Al-Hussaini dit «Aga Khan», chef religieux et richissime philanthrope, est décédé le mardi 4 février 2025 à Lisbonne (capitale du Portugal), à l’âge de 88 ans. La nouvelle de sa disparition a été relayée par les médias du monde entier..
Il est le seul Chef d’État du Mali à exercer cette fonction. Durant ses deux mandats, il a fait de l’accélération du processus d’intégration de la Cedeao, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté et surtout la libre circulation des personnes et des biens son cheval de bataille. .
Une fois le divorce consommé, les deux organisations sous régionales ouest africaines, loin de se regarder en chiens de faïence, pourraient parvenir à définir un nouveau cadre de partenariat pour le plus grand bonheur de leurs populations.
La réunion présidée par le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, avait pour objectif de dégager une approche commune dans la définition des formalités de séparation avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
En marge des travaux de la 8è Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (Faapa), les directeurs généraux de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Alassane Souleymane et de l’Agence Maghreb Arabe Presse (Map), Fouad Arif, ont signé un .
Les travaux de la 8è Assemblée générale de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (Faapa) se sont poursuivis hier à Salé au Maroc. Cette 2è journée a été consacrée aux travaux à huis clos entre les directeurs généraux des agences de presse membres de la Fédératio.