
«La rumeur enfle sur une supposée volonté des autorités de dissoudre les partis politiques. Je ne suis pas militant d’un parti mais je ne crois pas judicieux de dissoudre les partis ni même d’en limiter le nombre», écrit l’avocat sur sa page Facebook. Pour étayer sa réflexion sinon sa prise de position, l’ancien journaliste avance les raisons suivantes. En premier lieu, il rappelle que le multipartisme est un acquis démocratique arraché au prix du sang en 1991 ; il est consacré par la Constitution qui interdit de le remettre en cause, même au moyen d’une révision constitutionnelle. «Il convient de respecter ce minimum démocratique», dit-il.
Ensuite, Me Cheick Oumar Konaré estime qu’on ne peut décider de dissoudre les partis sur la base d’assises ou de «dialogues» animés par des personnalités non élues, qui ne représentent donc pas le peuple. Il pense également que nul ne peut définir une base logique permettant de dissoudre un parti et d’en épargner un autre car le petit parti d’aujourd’hui est appelé à devenir le grand parti de demain en cas de rejet, par le peuple, de la politique des gouvernants.
«Certes, les anciens dirigeants politiques sont critiquables dans leur gestion du pays, mais il s’agit là de fautes personnelles et non d’une faute générale des partis ; d’ailleurs, de 1991 à nos jours, les principaux postes gouvernementaux (Primature, ministères des Finances, de l’Administration, des Affaires étrangères ou de la Justice, par exemple) ont le plus souvent été confiés à des non-partisans», explique l’observateur politique. Autre raison soulevée par Me Konaré est que, selon lui, la Charte des partis prévoit expressément les cas où un parti ou une association peut être dissout et aucun parti n’échappe à ces règles légales.
Au lieu d’une dissolution ou d’une limitation arbitraires des partis, Me Cheick Oumar Konaré pense qu’il est préférable de prendre un certain nombre de mesures, à savoir : arrêter tout financement public des partis en raison de l’indigence de l’État ; élargir la possibilité de dissolution aux partis qui se rendraient coupables de fraudes électorales ou financières ; interdire les alliances électorales contre nature entre partis de la majorité et de l’opposition et ce, afin de sauvegarder l’image et la crédibilité des partis. Tout comme, obliger, sous de sévères sanctions financières, les partis à tenir régulièrement leurs assises statutaires et à ne pas recourir à des sponsors étrangers.
Madiba KEÏTA
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