
Un mini centre commercial spontané s’est installé aux alentours du Centre national des concours de la fonction publique (CNCFP) depuis le début, le 22 janvier dernier, du dépôt des dossiers de candidature des postulants aux concours de recrutements directs dans la Fonction publique. Revendeurs de timbres fiscaux et autres opportunistes en affaires se disputent le moindre espace.
C’est le grand bazar dans les environs avec un terrible bouchon lié au mauvais stationnement des engins. Les usagers de la voie se frayent difficilement un chemin. Dans ce capharnaüm, un jeune revendeur plein d’entrain, fait un incessant va-et-vient entre les postulants.
À ceux-ci, il propose des timbres fiscaux et des copies des fiches de candidature à 500 Fcfa. Il semble y trouver son compte.
À quelques mètres opère Moussa Coulibaly. Celui-ci applique une stratégie avancée, c’est-à-dire il rejoint les éventuels candidats aux feux tricolores situés à l’angle du CNCFP et n’attend pas que ceux-ci arrivent sur les lieux. Il insiste auprès d’un motocycliste pour lui vendre un timbre à 300 Fcfa. Son agressivité dans le bon sens du terme payera puisque le client finit par mettre la main à la poche pour acquérir le timbre. Chez lui, un timbre acheté donne droit aussi à un formulaire de candidature.
Moussa Camara évolue dans ce business à chaque occasion de dépôt de dossiers pour les concours. Il se fait un peu d’argent.
Deux jeunes filles qui s’apprêtent à rentrer après avoir déposé leurs dossiers expliquent avoir acquis le timbre et le formulaire à 500 Fcfa. Pour elles, il est important de mettre des garde-fous pour éviter d’éventuelles spéculations sur les fiches de candidature.
Sur la question, le directeur du CNCFP, Issaka Coulibaly, donne un avis nettement tranché. Il lève toute équivoque sur la disponibilité des fiches pour les postulants et gratuitement.
M’baba Diawara vend des brochures en face du CNCFP depuis 2015
«Nous avons imprimé ces fiches en grande quantité et la copie est également téléchargeable sur notre site», explique clairement le patron du CNCFP. Les candidats qui ont des difficultés à les remplir ont recours à des tierces personnes pour les aider.
Tel est le cas de Moussa Traoré. Cet étudiant en Licence 2 à la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FLSL) semble s’être fait une spécialité le remplissage de ces formulaires. Il peut remplir une dizaine de formulaires de candidature par jour et se retrouve souvent avec une recette de 10.000 Fcfa.
Faible affluence- Daouda Ongoïba, autre revendeur, fait ce business depuis 2017. Il réalise un bénéfice de 50 Fcfa sur chaque timbre de 300 Fcfa. «On se débrouille. Le marché est mi-figue, mi-raisin. Il ne peut s’empêcher d’établir une comparaison avec la même période l’année dernière. Il trouve que c’était plus rentable. Je n’arrive pas à vendre plus de 5 feuilles de timbre (paquet de timbres) à raison de 5.000 Fcfa le paquet. J’en tire un bénéfice de 1.000 Fcfa», explique-t-il.
Contrairement aux autres marchands, certains exercent permanemment leur emploi sur le site. C’est le cas de M’baba Diawara qui vend des brochures en face du CNCFP depuis 2015. Ces documents traitent des spécialités portant sur la finance, les services économiques, l’impôt, le trésor, le secrétariat, la santé et l’action sociale. Le jeune revendeur propose également des brochures relatives à l’épreuve de culture générale. Le prix de ces documents varie entre 2.000 et 3.500 Fcfa. M’baba Diawara se frotte les mains en ce moment, puisqu’il vend jusqu’à 15 brochures et parfois plus par jour. Même s’il reconnaît qu’il y a moins d’affluence cette année.
Sur les lieux, Modibo Karembé tient un parking. Il est fidèle au rendez-vous depuis trois ans. Il garde la moto à 200 Fcfa et explique qu’il y a moins d’affluence par rapport, l’année dernière. Amadou Goïta officie dans le même créneau. Son parking lui rapporte au moins 25.000 Fcfa par jour.
Ils ne sont pas les seuls à en profiter. Les vendeurs d’aliments ne se plaignent pas non plus.
Assitan KIMBIRY
Rédaction Lessor
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