Celui que nous désignerons par son surnom « Baki » est un jeune du quartier Dianéguila. Ce jeune homme que d’aucuns qualifient de «rat de bar » a échappé à la vindicte populaire il y a quelques jours, à Banankabougou, quartier populaire de la Commune VI du District de Bamako.
Âgé seulement d’une vingtaine d’années, « Baki » est connu dans le quartier où il vit avec les siens pour son penchant pour deux choses : le bien d’autrui et les boissons fortes. Et pour assouvir ces vices devenus quasiment naturels chez lui, ce garçon filiforme, toujours coiffé dune casquette noire, est prêt a tout ou presque.
Le jour des faits, en tout début de nuit, il se présenta devant un de ces nombreux bar-restaurants tenus par des étrangers qui inondent le quartier. à son arrivée sur place déjà, le garçon tenait difficilement sur ces deux jambes. Complètement ivre, il s’était mouillé la gorge dans un autre endroit auparavant. Selon nos sources, il avait sur lui une certaine somme d’argent en début de nuit. Mais quand il se présentait dans son bar favori, son budget était déjà entamé notamment pour faire boire ses amis. Aussi une partie de ses compagnons se serait éloigné de lui. C’est donc un « Baki » aux poches vides, mais complètement dans les éthers qui s’est présenté au bar chinois la nuit des faits.
Une fois dans l’enceinte de l’établissement, bien qu’il tenait difficilement sur ses deux jambes, il se débrouilla à trouver une place dans un coin peu éclairé. Ainsi, il prît place à côté d’un couple de ressortissants nigérians. Plusieurs dizaines de minutes passèrent, le jeune homme restait là, sans passer de commande, ni rien faire d’autre. Pis, il commença à somnoler. Cette attitude ne plaisait pas du tout au gérant du bar, un jeune Bwa bon teint. Ce dernier s’approcha de lui et lui fit la remarque suivante : « Si vous n’achetez pas quelque chose, cédez la place à d’autres clients. Ici, tu peux bel et bien dormir, mais à condition que tu achètes au moins une bouteille ».
Cette remarque sous forme de mise en garde passa mal chez « Baki ». Celui répliqua en termes crus, tout en rappelant au gérant qu’il est aussi un client comme tout le monde. Donc, pour lui le gérant lui doit respect, comme il le fait vis-à-vis des autres. « Nous sommes tous là pour la même raison, tu ne dois pas parler comme si j’étais un vulgaire bandit. D’ailleurs, c’est avec notre argent que vos patrons vous paient. Donc, nous méritons votre respect », a sèchement répondu le jeune homme, visiblement énervé.
Après quelques minutes de bruit, la tension baissa. D’autres clients de bonne foi intervinrent pour calmer « Baki ». Certains sont allés jusqu’à lui donner raison sans même savoir de quoi il s’agissait en réalité. Une quinzaine de minutes plus tard, « Baki » se leva et présenta ses excuses au couple de nigérians à côté de qui il avait pris place. Il leur fit savoir qu’il est l’heure pour lui de rentrer. Se vider la vessie- Le Nigérian le supplie de rester un moment, le temps d’échanger avec lui avant qu’il ne rentre. Et pour sceller leur nouvelle amitié, il lui offre une bouteille de bière. Très joyeux de ce cadeau inattendu, « Baki » s’approcha de la table du couple, et engagea une causerie à bâton rompu avec ses désormais nouveaux amis.
La nuit avançait et la causerie battait son plein entre les trois (le couple de Nigérians et Baki). Il est arrivé un moment où il se leva pour se rendre aux toilettes. Histoire de vider sa vessie. C’est comme cela que le jeune homme a disparu. Il n’est plus revenu aux côtés des Nigérians. Il était sortit par une porte dérobée pour disparaître avec le téléphone portable de la Nigériane. Cette dernière, visiblement ivre aussi, ne s’était rendue compte de la disparition de son téléphone que tardivement. Immédiatement, l’atmosphère s’était tendue dans l’établissement. La victime et son compagnon s’en sont pris au gérant, prétextant que celui-ci savait que le jeune homme était un voleur. Dans le bar restaurant cette nuit-là, la tension n’était pas près de baisser.
Désormais, le voleur était connu. Le couple de Nigérians était formel sur le fait que c’était leur nouveau compagnon du soir qui avait volé le téléphone portable. Ainsi les Nigérians exigèrent qu’on leur paie leur téléphone. Dans la foulée, le propriétaire de l’établissement fût informé de l’incident. Il parvint à calmer la tension, sans pour autant prendre l’engagement de payer quoi que ce soit. Entre temps, le gérant envoya un de ses serveurs pour aller voir dans un autre bar restaurant, du secteur, dans l’espoir d’y trouver « Baki ». Ainsi dit, ainsi fait. Il ne s’était pas trompé.
Lorsque l’émissaire se présenta dans cet autre débit de boisson, il y trouvera effectivement le fugitif totalement ivre. Un seul appel téléphonique a suffit pour qu’ils viennent cueillir « Baki ». Mais celui-ci tentera de se défendre menaçant du coup de faire la peau à quiconque oserait le toucher. Sans chercher à se compliquer la tâche, le jeune Bwa qui avait rallié les lieux cria à gorge déployée pour alerter les voisins. C’était comme si les curieux n’attendaient que cela. La devanture de l’établissement a été littéralement prise d’assaut aux cris de « donner le nous, on va le brûler. Faites le sortir on va le brûler ». Finalement, le maître des lieux, (il est ressortissant d’un pays de la sous région) et certains de ses collègues parvinrent à faire raisonner et calmer la foule.
Nos sources sont claires sur le fait que « Baki » avait volé le téléphone portable haut de gamme de la Nigériane. Interpellé et conduit dans les locaux des policiers, il aurait avoué les faits. Pis, il aurait même tenté d’écouler son butin, sans succès. Au final, le téléphone a été retrouvé et remis à sa propriétaire. Quant à « Baki », connu et reconnu comme un récidiviste notoire, les limiers se sont chargés de son cas.
Mohamed TRAORE
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