
Le président de la Ccim, Madiou Simpara (micro) et des opérateurs économiques
ou Simpara. Plusieurs opérateurs économiques et partenaires du pays y étaient. Occasion pour les administrateurs d’examiner le rapport d’activités 2024 ainsi que l’état d’exécution du budget de la même année. Ils ont également planché sur le Projet de programme et de budget de 2025.
Le ministre Moussa Alassane Diallo a renouvelé les remerciements et la reconnaissance du Président de la Transition à l’ensemble des acteurs du secteur privé pour leur contribution de qualité à l’approvisionnement correct et régulier des marchés en denrées de première nécessité pendant le Ramadan précédent et tout au long de l’année écoulée.
Chaque année, le gouvernement prend, en concertation avec les composantes du secteur privé, toutes les dispositions qui s’imposent pour assurer la disponibilité, l’accessibilité et les prix maîtrisés des denrées de première nécessité aux populations durant le Ramadan. C’est dans cette perspective, et conformément à l’Acte 3 de la lettre de cadrage adressée au Premier ministre par le Président de la Transition, qu’un plan d’actions à court terme a été élaboré et validé, le 13 janvier dernier.
Ce point est relatif à la satisfaction des besoins élémentaires des populations. À ce titre, le ministre Diallo a informé qu’un cadre de concertation entre l’ensemble des composantes du secteur privé et le Chef du gouvernement a été institué. «Chacun d’entre nous va s’atteler à relever les défis qui se posent à notre économie et jouer pleinement sa partition dans nos domaines d’activités respectives pour le bonheur de nos populations», a-t-il espéré.
En créant la Confédération des États du Sahel (AES), les Chefs d’État du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont répondu favorablement aux attentes et préoccupations des populations des trois pays qui convergent désormais vers une communauté de destin. Le ministre chargé du Commerce a invité tous les acteurs du secteur privé à travailler davantage avec nos homologues burkinabé et nigériens dans le but de hisser la coopération économique et commerciale au même niveau que les bonnes relations de fraternité et d’engagement patriotique qui unissent les Chefs d’État de ces pays.
Pour sa part, le président de la Ccim a souligné quelques acquis de sa structure depuis son arrivée. Il a cité, entre autres, l’abandon des dettes pour le paiement des salaires et les ressources propres au niveau du trésor qui sont estimés à 7 milliards de Fcfa. Madiou Simpara a révélé qu’auparavant, sa structure s’était endettée auprès des établissements financiers. Mais aujourd’hui, celle-ci a plus de 3 milliards de Fcfa dans les banques. Par ailleurs, il a expliqué que la construction du nouveau siège de la Ccim a connu des retards et que des efforts sont en cours pour la résolution des difficultés rencontrées.
Fadi CISSE
Nos commerçants ont promis de rester dans la continuité des dispositions prises l’année passée pour le bon déroulement de cette période de grande consommation. Avant d’assurer que les citoyens auront accès aux denrées de base dans la plus grande facilité et à un prix raisonnable.
La radio est un outil incontournable d’alerte des populations, de diffusion des messages de prévention. Elle contribue aussi à l’adoption de comportements adaptés face aux catastrophes.
Cette guerre empêche notre pays d’avoir accès à des ressources sur le marché sous-régional et international. Elle concerne également nos sociétés et entreprises publiques, explique le ministre chargé du Commerce, Moussa Alassane Diallo.
Ce cadre de concertation permettra non seulement d’avoir un plan de travail pour 2025, mais aussi de considérer toutes les attentes de la population en amélioration leurs conditions de vie.
Des projets ont été pensés. En attendant leur réalisation, la mobilité sur le fleuve reste un rêve que caresse plus d’un Bamakois.
Les besoins annuels de notre pays en ciment sont estimés à 3.600.000 tonnes, a précisé le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, lors de sa rencontre avec les acteurs du secteur.