Des calicots et autres banderoles claquaient au vent des slogans évocateurs
en faveur des droits des femmes dans notre pays ? Les femmes drapées dans
des tissus du 8 mars irradiaient le bonheur.
Elles chantaient et dansaient dans une atmosphère
de kermesse. Arrêtée avec une affiche de
l’Union des associations des femmes d’Hamdallaye, Mme Cissé Fatoumata Togola,
visiblement passionnée exprime son ressenti dans la célébration de la fête des
femmes. Pour elle, les femmes maliennes
souffrent de voir le système éducatif malien assailli de problèmes et des
difficultés à trouver des emplois pour leurs enfants.
Pour les femmes du ministère
en charge de la Jeunesse et des Sports, le 8 mars n’est pas seulement
festif, mais c’est aussi une journée d’action, de sensibilisation pour les
droits des femmes, mais aussi pour l’égalité et la justice.
Mme Cissé Aissatou Diop de l’Amap aussi a porté un regard
sur la symbolique de cette fête, avant d’ajouter que la mobilisation de la gent
féminine prouve l’élan de solidarité des femmes. Pour elle, «c’est aussi une
opportunité de mettre en avant les initiatives qui placent les femmes au cœur
de la création, ainsi que leur participation à la vie sociale, politique et économique».
«Les femmes du groupe «Yerewolo, debout sur les remparts», des foulards rouges
noués sur la tête, entonnaient un hymne à l’honneur de l’Armée malienne.
Safiatou Wagué dira que le foulard rouge représente le sang de nos soldats tombés
au champ d’honneur.
C’est une manière de rendre hommage à nos braves soldats
qui ont consenti le sacrifice ultime pour la défense de la patrie, a-t-elle
rappelé. Ajoutant qu’avec les femmes épanouies et indépendantes, c’est
tout le pays qui gagne. Toutes ont formulé des vœux pour le retour de la sécurité,
donc la paix, et de la quiétude dans notre pays.
Baya TRAORE
Ce Programme s’articule autour de trois axes d’intervention. Ceux-ci se rapportent au renforcement de l’efficacité institutionnelle, à l’amélioration de la chaîne de valeur et au développement des affaires dans le secteur eau et assainissement, et au renforcement de la formation profess.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, a remis, jeudi dernier, des dons de vivres et de non vivres à l’Association pour la défense des droits des aides ménagères et domestiques (Addad). C’était au siège d’Addad à Yirimadio e.
Les hommes en parlent.
Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a rappelé la nécessité de faire du respect de la femme chaque société la règle, sans lequel il n’y a pas de développement. Le chef du gouvernement dira aussi que les chiffres sur ces violences faites aux femmes et filles interpellent tous et donn.
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