L’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN) a tenu hier la 19e session de son conseil d’administration. Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné, a présidé l’ouverture des travaux, en présence du directeur général de l’ABFN, Abdourahamane Oumarou Touré.
Au cours de cette session, les administrateurs ont examiné et adopté le compte rendu, l’état de mise en œuvre des recommandations de la 18e session, le rapport bilan 2021. Ils se sont aussi penchés sur le programme d’activités, le budget et le projet de contrat annuel de performance 2022, dont la mise en œuvre se fera, selon eux, à travers notamment la poursuite du Projet de réhabilitation économique et environnementale du fleuve Niger (PREEFN).
Pour sa réalisation, le budget prévisionnel 2022 a été évalué à 6,7 milliards de Fcfa, contre une prévision de 6,2 milliards de Fcfa en 2021, en hausse de 8,18%. Malgré le contexte difficile marqué par des crises complexes, il ressort de cette 19è conseil d’administration que l’Agence a pu exécuter l’essentiel de son programme.
Au titre du financement intérieur, les réalisations concernent la finalisation des travaux d’aménagement des berges du fleuve Niger et le curage du Diaka à Diafarabé, financés exclusivement sur des ressources internes. Elles se rapportent aussi à la réhabilitation du mur de protection des berges du fleuve Niger à Kangaba sur 250 mètres linéaires, l’aménagement des berges du Niger à Djicoroni Para sur 600 mètres linéaires, le démarrage des travaux de construction du siège de l’Agence dont le niveau d’exécution à la date du 15 décembre est estimé à 53,10 % et à l’exécution de dix missions de surveillance du fleuve Niger et ses affluents…
Quant au financement extérieur et des partenariats ABFN/Banque mondiale/Unesco, les activités réalisées ont porté sur la finalisation des travaux de réhabilitation des quais de Macina et Diafarabé. Ils ont concerné l’acquisition et la pose de 27 balises de marquage du chenal navigable entre Ké-Macina et Akka, et d’un engin de prospection et de dépannage des bateaux au profit de la Compagnie malienne de navigation (Comanav).
Outre la signature de 19 conventions de financement, les apports extérieurs ont contribué également à la mise en œuvre de 32 microprojets en faveur des couches vulnérables du delta du Niger. L’Agence dit avoir sensibilisé des hommes de medias sur la sauvegarde du fleuve Niger et réalisé un film documentaire sur la sauvegarde du fleuve Niger présenté à la Cop26.
Un budget estimé à 6,2 milliards de Fcfa avait été mobilisé en 2021 pour la réalisation de ces activités. Revu à la baisse au cours de l’année pour s’établir à 3,8 milliards de F cfa, il a été exécuté à hauteur de 79,15 %, soit une liquidation d’environ 3,065 milliards de Fcfa. Ces résultats encourageants obtenus en 2021 ne doivent pas faire perdre de vue les difficultés de l’Agence, a indiqué le chef du département en charge de l’Environnement.
Ces difficultés, a rappelé Modibo Koné, se rapportent à la faiblesse des subventions allouées par le budget d’État par rapport aux investissements souhaités, au retard dans l’adoption du mécanisme de perception de redevance et dans l’approbation du contrat-plan État/ABFN. Le ministre Koné a informé que les Assises nationales de la refondation ont recommandé de renforcer les capacités de l’Agence en termes de ressources humaines, financières et technologiques.
Anne Marie KEITA
Étroitesse des voies, chaussées dégradées, absence de trottoirs, de marquages au sol ou de feux de signalisation par endroits, incivilités et indiscipline, circuler dans la capitale est tout sauf une sinécure. La situation est pire pendant les heures de pointe.
Ce financement va permettre aux candidats sélectionnés de bénéficier de stages professionnels d’une durée de 12 mois au sein des services publics, des organisations consulaires partenaires et des organisations non gouvernementales.
D’un coût d’environ 3 milliards de Fcfa, le projet vise l’amélioration de l’accès à l’eau potable et l’assainissement de 46.487 habitants de ces localités dont 50 % de femmes.
L’ONG Bremen overseas reseearch and development association (Borda) a présenté, hier, lors d’un atelier de capitalisation, tenu dans un hôtel de la place, les résultats de son projet «Renforcer les services d’assainissement de bases et développer des villes vivables et inclusives»..
Ces animaux ont des droits reconnus par des législations nationales et internationales. Selon l’article 316 du code pénal, les contrevenants s’exposent au paiement d’une amende allant de 17.500 à 500.000 Fcfa et à un emprisonnement de trois mois à une année.
C’est dans un contexte marqué par la digitalisation croissante des services publics et privés que s’est tenu, hier dans les locaux du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, la 5è session ordinaire du Comité de certification e.