
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, remet l’Étalon d’or au lauréat
Les lampions se sont éteints sur le Fespaco, au pays des Hommes intègres, avec la consécration du réalisateur burkinabè Dani Kouyaté pour son long métrage de fiction «Katanga» ou la danse des scorpions. Son œuvre a marqué les esprits. Après un complot raté contre sa couronne, le roi nomme son cousin, Katanga, au poste de chef des armées. Conscient de la lourde tâche qui lui incombe désormais, Katanga consulte un devin pour la réussite de sa mission.
Le devin lit dans le sable que Katanga devrait être roi à la place de son cousin. Il sombrera dès lors dans les travers du mal pour défendre son pouvoir. Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, lui a remis l’Étalon d’or du Yennenga. La remise de ce trophée, le week-end dernier, était l’acte final de la 29è édition du Fespaco.
Le fils du célèbre comédien Sotigui Kouyaté décédé il y a quelques années est aussi bien connu pour ces réalisations qui mettent en avant les récit du mandé. Son premier long métrage «Keïta, l’héritage du griot» en 1995, racontait l’épopée mandingue. Le scénario de «Sia, le rêve du python» en 2001, était bâti autour de la légende à la base de l’Empire du Wagadou. C’est donc un réalisateur burkinabé très marqué par cette grande partie de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES) qui est sacré Étalon d’or du Yennenga.
Katanga est donc la vedette incontestée de cette édition, il remporte aussi quatre prix spéciaux : le prix Sembène Ousmane d’Ecobank, le prix du Fonds spécial de développement touristique, le prix Uemoa du long métrage de fiction et celui de la Critique africaine Paulin Soumano Viera.
Quant à nos représentants, ils ont remporté deux prix spéciaux. Il s’agit de Klema, la saison sèche de Boubacar Gakou Touré récompensé par le prix de l’Assemblée législative de Transition du Burkina. Ce prix est constitué d’un trophée et d’un chèque de 7 millions de Fcfa.
Notre seconde récompense est le prix Uemoa du long métrage documentaire. Il est revenu au directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM), Fousseyni Maïga, pour son long métrage documentaire intitulé «Fatow», les fous. Avec 2025, consacrée année de la culture au Mali, le ministre l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a adressé ses félicitations aux deux lauréats, mais aussi à tous les autres réalisateurs et participants au Fespaco de cette année.
Youssouf DOUMBIA
En marge de la 9è édition du Festival international «Triangle de Balafon», le Consortium ACF–Fonds Maaya et le Réseau Kya, ont organisé, samedi dernier dans la salle de réunion de la Chambre de commerce et d’industrie de Sikasso, une table ronde sur la problématique de financement du se.
Cette année, le crépissage de la mosquée de Djingarey ber coïncide avec le 700è anniversaire de son érection par l’empereur Kankou Moussa de retour du pèlerinage à la Mecque au XIVè siècle. Il coïncide aussi d’avec l’Année de la culture décrétée par le Président de la Transitio.
L’événement a été marqué par une conférence qui a débattu de la thématique : «Place et rôle du Maaya et du Danbé dans la formation et l’éducation du Maliden kura».
Le prince de la Kora, Sidiki Diabaté, est de retour sur la scène internationale avec un exploit retentissant. Après 10 ans de sa première nomination, l'artiste malien a été pré-nommé pour deux Grammy Awards 2025..
Après trois jours de compétitions intenses, le groupe «Danbe» de notre pays a remporté le premier prix du Festival international Triangle du Balafon, suivi du groupe «Bolomakoté» du Burkina Fasso. La troisième place a été décernée au groupe «Djéli» de la Guinée et le prix spécial A.
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