
Une classe de 6è année (photo d’archives)
Les
élèves reprennent le chemin de l’école aujourd’hui dans notre pays.
L’excitation et la joie seront au rendez-vous pour de nombreux enfants qui vont
passer en classe supérieure ou revoir leurs anciens camarades de classe.
Pendant que d’autres enfants chez qui la rentrée scolaire a lieu le 4 septembre
commencent à ressentir la lassitude. Ce décalage entre les dates s’explique par
le fait que les établissements qui sont dans le «système français» sont
contraints de respecter la date de la rentrée scolaire en France.
Ce
système qui concerne un certain nombre d’écoles privées consiste à ouvrir ces
établissements scolaires à la même date que les écoles françaises. Ce fut donc
le cas le 4 septembre dernier, où des jeunes écoliers ont dû reprendre le
chemin de l’école alors que leurs amis et camarades du système malien pouvaient
profiter encore d’un mois de vacances.
Les élèves qui évoluent dans ce système
éducatif sont censés suivre également le même mode d’enseignement que les
écoliers français. Ils utilisent les mêmes livres, suivent les mêmes
programmes, etc. Mais dans la pratique, il existe des manquements dans
certaines de ces écoles dont les frais de scolarité ne sont pas accessibles à
la bourse du Malien moyen. « Ces établissements disent commencer les cours en
septembre.
Tu inscris et envoies tes enfants, ils font deux à trois jours de cours et ils les renvoient en disant que le gouvernement leur a demandé de fermer les écoles », témoigne A.C qui dit avoir vécu cela pendant deux rentrées scolaires de suite. Pour la jeune maman, ce sont « des arnaqueurs ». Comme A.C, d’autres parents d’élèves ont vécu la même situation. Les écoles qui font cette pratique se réclament du système français. Elles débutent les cours en septembre pour terminer l’année scolaire en fin juin. Leur objectif, selon certains témoins, est de profiter de 10 mois de frais scolaires au lieu des 9 mois comme dans les autres écoles privées au Mali.
DEUX MOIS DE CONGÉ- E. Coulibaly avait ses enfants dans l’une de ces écoles. « Mes enfants commençaient leur cours en septembre et ils terminaient leur programme en mai. Mais, leur école prolongeait les cours jusqu’en fin juin juste pour bénéficier du paiement du mois de juin », confesse la mère de famille. Elle explique que durant tout le mois de juin, ses enfants ne faisaient que réviser seulement à l’école et rien d’autre. Pour E. Coulibaly, le hic c’est que les frais scolaires coûtent la peau des fesses parce qu’il faut débourser entre 600.000 à 700.000 Fcfa pour un seul enfant au premier cycle.
«C’est
pour cela d’ailleurs qu’il y a peu d’élèves inscrits dans ce genre d’école»,
indique la mère de famille qui se plaint également du programme chargé des
cours. Elle explique que le nombre de devoirs à la maison est parfois trop pour
les enfants qui n’ont plus de temps pour s’amuser avec les autres. Ce qui les
épuise et leurs parents avec.
Pendant
que les autres enfants retournent sur les bancs ce lundi 2 octobre, l’un des
enfants d’E. Coulibaly, élève en 7è année, est déjà accablé par ses leçons. La
jeune fille se plaint de n’avoir eu que deux mois de vacances contrairement à
ses amies du quartier qui en ont eu droit à trois mois. « Dans mon école, les
horaires de descente également sont différents. Nous avons cours de 8 heures à
12 heures le matin. Et le soir de 13 heures à 16 heures, les récréations
comprises », nous dit-elle.
«
Ce sont des écoles qui se trouvent sur le territoire malien, ce sont des
enfants maliens qui sont là-bas. Malheureusement, certaines écoles n’utilisent
même pas le programme scolaire malien ni même les documents maliens utilisés
par les autres élèves », fait remarquer un professeur d’enseignement secondaire
répondant au nom de Mamadou Soumaré. Il
pointe du doigt le complexe des parents de certains à inscrire leur progéniture
dans ces écoles qui n’ont rien du programme français. Pourtant, dira Mamadou
Soumaré, ces élèves font les mêmes examens aux mêmes périodes que les autres
élèves maliens.
Selon lui, un changement commençait à s’opérer puisqu’il y a eu
une année où l’État a essayé d’avoir un regard sur ces écoles qui sont en train
d’ouvrir tôt ou d’anticiper les congés. « Quand l’État dit que l’école doit
reprendre le 2 octobre, il faut que tout le monde respecte cette date. S’ils
veulent calquer leur programme sur les programmes français, il faut que les
autorités prennent leur responsabilité », soutient Mamadou Soumaré.
Pour le pédagogue, il faut que cette situation cesse. Et que l’État envisage des sanctions à l’encontre de ces établissements, notamment le retrait de l’agrément aux écoles qui ne respecteraient pas le programme malien et les décisions du ministère de l’Éducation nationale. À l’en croire, les responsables de ces établissements scolaires ayant opté pour le système français sont juste « des commerçants ». Il y va peut-être fort. Mais les récriminations de certains parents et la colère de certains enseignants méritent que les autorités scolaires s’intéressent à la question
Jessica K. DEMBELE
Une partie du quartier de Samè, en Commune III du District de Bamako, est située sur la colline, ce qui fait que ceux qui résident dans cette zone ont beaucoup de mal à accéder à l’eau potable..
Aujourd’hui mercredi 7 mai, 135 cardinaux électeurs vont se réunir à la chapelle Sixtine, au Vatican, pour élire le 266ème successeur de Saint-Pierre, le premier pape et l’un des 12 apôtres de Jésus-Christ. Un évènement historique que les catholiques du monde entier attendent depuis le .
C’est dans une grande allégresse que les résidents de Yirimadjo Yorodianbougou et Yirimadjo Plateau, en Commune VI du District de Bamako, ont reçu les 416è et 417è forages offerts par le président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta..
L’accès à l’eau potable est fondamental. Dans sa grande générosité, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta en a fait son cheval de bataille et s’attèle à fournir cette denrée précieuse au plus grand nombre de ses concitoyens..
L’un est albinos et l’autre handicapé moteur. Tous deux nourrissent la même ambition de se faire entendre et porter la voix de leurs semblables.
La conférence de deux heures initiée à cet effet, a permis de mettre en exergue la contribution des femmes des Affaires étrangères à la construction nationale et à l’épanouissement des Maliennes.