#Mali : Swedd : 8 ans d’activités et des bons résultats

Il était nécessaire pour le Projet Swedd de mettre en lumière ses résultats après 8 ans d’exercice. C’est pourquoi, le Projet a organisé, du 4 au 6 mars au Centre international de conférences de Bamako (CICB), une présentation de ses résultats ainsi que leurs impacts sur les bénéficiaires.

Publié mercredi 06 mars 2024 à 09:50 , mis à jour samedi 27 avril 2024 à 08:39
#Mali : Swedd : 8 ans d’activités et des bons résultats

 Les officiels visitant un stand d’exposition

 


La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye Touré. C’était en présence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga et du coordonnateur du Projet Swedd Mali, Moussa Sidibé.


Y étaient aussi présents des représentants de la Banque mondiale et du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et des délégations des pays membres du projet, notamment le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée, le Tchad et le Niger.

Ces journées, premières du genre, ont permis de rappeler les différentes interventions du projet à travers des panels, stands d’exposition, mais aussi des témoignages de certains bénéficiaires, ainsi qu’une projection vidéo et un partage des success-stories.

Selon le coordonnateur de Swedd-Mali, son projet a permis la communication pour un changement social et comportemental de 7 millions de personnes, l’autonomisation de plus de 39.000 filles et femmes âgées de 15 à 30 ans. Moussa Sidibé a noté le maintien des jeunes filles à l’école (plus de 280.000 filles du fondamental), le renforcement de l’offre de soins avec une disponibilité en termes de ressources humaines (323 sages-femmes en milieu rural), le renforcement de la disponibilité des produits pour la santé de la reproduction au dernier kilomètre, ainsi que celui du plaidoyer et de l’engagement politique pour la santé reproductive et au niveau budgétaire. L’adoption de la budgétisation sensible au Dividende démographique fait également partie des réalisations.

Pour sa part, la ministre chargée de la Promotion de la Femme a soutenu que ce projet s’inscrit parfaitement dans la mise œuvre des documents stratégiques en matière de genre et de l’autonomisation des femmes et des filles en milieu urbain comme rural, notamment la Politique nationale genre. À ce titre, il a permis de relever les nombreux défis auxquels les femmes et les filles font face quotidiennement (l’accès limité au capital, la limitation du champ d’activités économiques des femmes, le mariage des enfants et les grossesses précoces et multiples et la concurrence entre temps domestique et temps économique).

Mme Maïga Mariam Coulibaly s’est vivement réjouie de l’impact du projet sur ses bénéficiaires. Celles-ci ont été alphabétisées, formées et installées dans les activités génératrices de revenus (AGR) surtout dans les métiers traditionnellement réservés aux hommes comme la plomberie, l’électricité, la sérigraphie-calligraphie et la mécanique moto. Il faut noter aussi que le développement du leadership et de l’entreprenariat féminins, la création des milliers d’emplois permanents et temporaires, le suivi dans les activités classiques génératrices de revenus (savonnerie, embouche, restauration, coupe couture) et le stage emploi dans différents métiers de la boulangerie, de l’audiovisuel, mais aussi comme pompistes de station sont autant d’acquis qui ont permis d’augmenter le niveau de revenus des filles bénéficiaires.

Selon le représentant de la Banque mondiale, Karamoko Djibrilla, en présentant ces résultats, le pays confirme son engagement à promouvoir le capital humain. Le Swedd a aidé à promouvoir le potentiel de chaque femme et de chaque fille grâce aux activités mises en œuvre. Les femmes confirment leur place dans le développement économique malgré la persistance de certaines inégalités. Il n’a pas hésité à dire que le projet est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de développement et décaisser la totalité de ses fonds dont le taux actuel est de 80%.

Il s’est réjoui des résultats enregistrés au Mali et a souhaité que le processus d’apprentissage des leçons se poursuivent et que les résultats soient utilisés pour faire avancer l’agenda des innovations dans la transformation du potentiel des femmes et leur forte inclusion comme actrices du développement économique et social du pays. Même constat du côté de l’UNFPA. Son représentant, Yves Sassenrah a également félicité le pays pour ces résultats. Il dira même que le Mali est parmi les pionniers du projet.

Au regard des résultats importants obtenus, et compte tenu des enjeux actuels et des besoins croissants en éducation, en santé et autonomisation des femmes et des jeunes, le ministre chargé de la Population a sollicité auprès de la Banque mondiale, le financement du Swedd+ à partir de 2025. Imirane Abdoulaye Touré a également lancé un appel aux autres partenaires au développement intéressés par les questions traitées pour leurs appuis financiers et/ou techniques à la mise à échelle et à la consolidation des acquis du projet à travers le Swedd+. Pour lui, ce nouveau programme permettra d’atteindre les zones jadis sous contrôle des mouvements armés et libérées actuellement par notre vaillante Armée et celles connaissant encore une insécurité affectant les efforts de développement au profit des populations.  

Fatoumata NAPHO

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