
C’est
un dossier de pédophilie qui a fait comparaître la semaine dernière Sadio
Sissoko devant les juges de la Cour d’assises de Bamako. Ce trentenaire était
suspecté d’avoir procédé à des attouchements sexuels sur la fillette d’une
voisine pendant que cette dernière dormait. Dès lors que sa culpabilité a été établie, ce pédophile tombe sous les
coups des dispositions de l’article 228 du code pénal qui le punit de peine
d’emprisonnement ferme.
C’était un jour du mois d’août 2020 à Kalaban coura-Nérékoro à la périphérie sud-ouest du District de Bamako. Selon l’acte d’accusation et de renvoi en Cour d’assises, le jour des faits, Sadio a profité du fait que la mère de sa future victime balayait la cour du domicile familial pour s’introduire dans sa chambre. Ensuite, il referma la porte à clé, s’approcha de la fillette RD sur qui il procéda à des attouchements sexuels, alors que cette dernière dormait à poings fermés.
Interpellé
de force- Très vite, la mère de la fillette, Mougnoussin Dembélé a soupçonné
que quelque chose d’anormal se passait dans sa chambre. C’est ainsi qu’elle
demanda à maintes reprises à Sadio
d’ouvrir la porte, Face au refus de l’obsédé sexuel d’ouvrir la porte de la
chambre, la mère de la fillette et le grand-frère du pédophile ont été obligés
de faire appel aux policiers du commissariat du 11ème arrondissement (actuel
commissariat de Kalaban coura). Ces derniers ont fini par procéder à l’interpellation
de Sadio. Celui-ci sera par la suite conduit devant le parquet qui a requis
l'ouverture d'une information judiciaire contre lui. Il a finalement été
inculpé pour des faits de pédophilie.
Durant
la procédure l’inculpé a reconnu les faits à l’enquête préliminaire. Cependant,
contre toute attente, il se rebiffa devant le magistrat instructeur. Il sera
confronté à son procès verbal d’enquête dans lequel il avait déclaré clairement
avoir déshabillé la petite R.D pour ensuite introduire son doigt dans sa partie
génitale. Face à la gravité des faits qui lui sont reprochés, et confondu par
ses déclarations du PV et le contenu du certificat médical, l’accusé a
finalement reconnu les faits à la barre. Mieux, il a exprimé son regret, et a
détaillé les faits à la virgule près, tels qu’ils ressortaient de l’arrêt de
renvoi. Puis, sans se gêner outre mesure, il a avoué avoir abusé de sa victime
dans son sommeil. Ainsi, avec ces aveux, les choses sont devenues plus faciles
aussi bien pour le parquet que pour le conseil de l’accusé pour qui la cause
était déjà entendue.
Le ministère public a estimé qu’il n’y avait plus grande chose à dire, car de son point de vue, les « actes étaient clairs et les faits très graves ». Partant de là, le défenseur des citoyens a requis que l’inculpé soit maintenu dans les liens de l’accusation. Son avocat non plus n’a pas souhaité compliquer les choses. Il a plaidé coupable et a sollicité des circonstances atténuantes pour son client. En fin de compte, la Cour a reconnu l’accusé coupable des faits et lui fait bénéficier des circonstances atténuantes. Il a finalement écopé de trois ans de prison.
Tiedié DOUMBIA
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