#Mali : Laboratoire national de la santé : En quête de ressources

Le laboratoire national de la santé (LNS) a tenu, hier dans ses locaux, la 34è session de son conseil d’administration. Cette session budgétaire a examiné les activités réalisées, l’état d’exécution du budget 2023 et les ambitions pour l’exercice 2024.

Publié vendredi 29 mars 2024 à 08:10
#Mali : Laboratoire national de la santé : En quête de ressources

Des administrateurs lors de la cérémonie d’ouverture des travaux  

 

La rencontre était présidée par le conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social, Abdelaye Keïta. C’était en présence du directeur général adjoint du LNS, Dr Seydou M. Coulibaly, et l’ensemble des administrateurs. Cette année, le projet de budget est arrêté en recettes et en dépenses à un peu plus de 8,72 millions de Fcfa, contre un peu plus de 1,08 milliard de Fcfa en 2023, soit une diminution de 19,38%.

Selon le directeur général adjoint de l’établissement, cela est dû à la non satisfaction en 2023 d’une demande auprès des services de douanes dans le cadre de la mise en œuvre de l’arrêté interministériel N°0345/MS-MF-MEIC-MEP-MA du 13 février 2008. Il a expliqué que c’est ce qui a fait que les prévisions sur les ressources propres sont passées de 342 millions de Fcfa en 2023 à 170, 6 millions de Fcfa cette année. Il a aussi indiqué que son établissement a fait une mobilisation globale des recettes de 70% et les dépenses ont connu un taux d’exécution de 97%.

Les grands évènements de l’année ont donc été le maintien de l’accréditation ISO/CEI-1725 pour les activités d’essai en produits pharmaceutiques, l’amélioration du concept de surveillance de la qualité des produits par l’intensification du contrôle des médicaments grâce à la surveillance post-markéting. Mais aussi le contrôle de qualité des eaux des unités agréées de production d’eau en sachets, ainsi que le contrôle de qualité des plats cuisinés de certains hôtels de la place.

Pour la surveillance classique de la qualité des produits, 2.350 échantillons ont été analysés en 2023. Sur lesquels, on a enregistré 1.016 échantillons de médicaments analysés avec 1,1% de non conformité pour absence de principe de sous dosage en principe actif, d’essais divers hors spécifications et de défauts technico-réglementaires. Il y avait aussi 799 échantillons d’aliments et de boissons pour lesquels, les analyses ont révélé un taux global de non conformité de 33,6%. Sur les 535 échantillons d’eau qui ont été analysés, il y a un taux de non conformité de 30%. Et les eaux de puits ont présenté le taux le plus élevé de non conformité avec 79%.

Au-delà de ces réalisations, Dr Coulibaly a énuméré des difficultés. Il s’agit de l’insuffisance de ressources financières pour l’acquisition d’équipements et de la problématique de maintenance curative et préventive des équipements. Mais aussi d’autres difficultés techniques et financières pour participer annuellement à un maximum d’essais inter comparaison et d’essais d’aptitude indispensable au maintien de l’accréditation au référentiel 17025 ainsi que des difficultés d’accès aux structures certifiées pour calibrer et qualifier leurs équipements conformément aux exigences normatives.

Le président du conseil d’administration s’est totalement réjoui des grandes réalisations faites qui prouvent à suffisance les capacités de résilience du LNS. Pour cela, il a en appelé aux orientations utiles des administrateurs pour les mesures qui s’imposent et d’indiquer des axes stratégiques pour mieux protéger les populations contre les produits de mauvaise qualité. Concernant les ambitions du laboratoire, le conseiller technique au ministère en charge de la Santé a invité les administrateurs a examiné ces aspects avec tout l’accompagnement nécessaire.

Fatoumata NAPHO

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