
Dans la gestion des déchets hospitaliers, différentes poubelles sont utilisées
Le
chef de service d’hygiène du Centre de santé de référence de la Commune III,
Salia Sanogo, définit les déchets
hospitaliers comme l’ensemble des déchets produits dans un établissement de
santé. Selon l’hygiéniste, il y a
différents types de déchets hospitaliers : les déchets biomédicaux et les
déchets assimilables aux ordures ménagères.
Les
déchets biomédicaux sont des déchets qui sont issus des processus de soins
préventif, curatif, palliatif qui présentent des risques d’infection ou
d’intoxication. Ces risques sont surtout physiques, chimiques et biologiques.
Les risques physiques se résument aux blessures physiques causées par les
aiguilles, les lames de bistouri, les trocarts, etc. Les risques chimiques sont
liés aux produits chimiques utilisés dans les laboratoires, les cabinets dentaires
ou dans les unités de la radio. Il ajoute que dans les pharmacies, les
médicaments périmés peuvent provoquer des risques chimiques. Selon notre
hygiéniste, tout objet ou tout produit liquide qui provient d’un malade
présente des risques de contamination biologique.`
Le soignant doit se protéger avec des
équipements de protections individuelles. C’est pourquoi, il est essentiel
d’éviter ces risques pour prévenir une infection nosocomiale (une infection que
l’on contracte en milieu hospitalier) ou une infection communautaire. Le
spécialiste souligne même que le principe fondamental des étapes de la gestion
de ces déchets est de tout faire pour qu’ils ne se retrouvent pas dans la
nature. L’infection doit quitter la communauté pour venir dans l’établissement
de santé et non le contraire. Pour ce faire, il dit que devant ou dans
chaque salle de soin, il doit y avoir
des poubelles dans lequelles on peut
mettre ces déchets.
Ces
poubelles sont de trois couleurs
différentes, notamment noire, jaune et rouge. La poubelle noire est
réservée aux déchets assimilables aux ordures ménagères. Il peut s’agir des cartons, papiers, les
débris alimentaires, des emballages de flacon de sérum, etc. Dans la poubelle jaune, on y met les objets coupants, piquants comme les
flacons de sérum, les seringues et autres.
La poubelle rouge est réservée aux déchets
qui présentent les risques de contaminations physiques, chimiques, les risques
de contamination biologique (bandes de pansements, compresses, etc.) Les déchets doivent être incinérés à partir
de 800° à 1200°. Il précise qu’il faut que l’incinérateur parvienne vraiment à
atteindre cette température avant de commencer l’incinération. Il faut d’abord
faire le pré-chauffage, c’est-à-dire donner le temps nécessaire à l’incinérateur
vraiment d’atteindre la température
nécessaire. Pour le nettoyage de l’établissement, il rappelle qu’il y a un
personnel formé sur les principes de nettoyage.
Selon
Dr Yacouba Cissoko, médecin spécialiste des maladies infectieuses, dans le monde,
1 cas sur 20 des patients qui rentrent à l’hôpital ferait une infection
nosocomiale ou infections associées aux soins. Les germes responsables
proviennent le plus souvent du patient même, mais ils sont transportés sur le
site infectieux par l’intermédiaire du personnel ou de dispositifs médicaux. à
l’hôpital du Point G, le service des maladies infectieuses a, à travers une
étude démontré qu’en 18 mois, sur 337 patients hospitalisés, il y a eu 28 cas
d’infections nosocomiales. Le praticien hospitalier rappelle que les microbes
qu’on retrouve à l’hôpital sont plus résistants que ceux qu’on à la maison.
La
raison est qu’ils sont en contact avec les médicaments.Les
germes les plus fréquemment identifiés lors d’une infection nosocomiale sont
Escherichia coli, Staphylococcus aureus (stapylocoque doré) et Pseudomonas
aeruginosa (“pyo”). Dr Cissoko précise qu’on peut s’infecter à la maison, mais
aussi dans la communauté. Mais à l’hôpital avec une forte concentration des
malades, d’actes qu’on fait entre les malades avec les outils, les locaux, mais
aussi l’environnement, on peut être amené à contracter une infection
nosocomiale.
«On entre sans cette infection, mais en sortant on peut contracter
une infection, c’est ça qu’on appelle une infection nosocomiale», précise
l’infectiologue. Selon lui, ces infections sont liées à l’environnement
autrement dit, les lavabos, lits, etc.
Il indique que ce sont des endroits très pourvoyeurs de germes
d’infection nosocomiale. Il y a également
les outils de travail non stérilisés, l’air, etc.
Le
spécialiste indique que les appareils qui sont les plus touchés par une
infection nosocomiale sont les appareils urinaires, soit 36%, l’appareil
respiratoire, les sites opératoires, mais aussi les parties par lesquelles on
prélève du sang (en faisant une injection ou en plaçant une cathéter). Pour
éviter ces infections, il faudra éviter les établissements hospitaliers. L’infectiologue conseille de venir seulement
en cas de besoin car c’est un endroit où il y a plus de concentration de
microbes. Surtout, le spécialiste assure que c’est une question d’hygiène et
d’asepsie et cela incombe au personnel de l’hôpital.
Cependant, relève-t-il,
l’hôpital doit beaucoup s’occuper de l’hygiène en termes d’évacuation des
déchets biomédicaux, mais aussi de nettoyage des surfaces. «Il y a des
substances qu’il faut utiliser pour désinfecter, nettoyer les surfaces et aussi
faire une stérilisation du matériel», recommande Dr Cissoko.
Fatoumata NAPHO
À l’instar de la communauté africaine, notre pays célèbre aujourd’hui la Journée africaine et Journée mondiale de lutte contre le paludisme sous le thème : «Le paludisme s’arrête avec nous réinvestir, réimaginer, raviver»..
De nombreuses femmes arrivent difficilement à concilier travail et ménage. La situation est encore plus stressante et épuisante pour celles qui doivent parcourir un long trajet pour rallier leur lieu de travail.
Tout est bien qui finit bien. Le comité syndical du Centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré, affilié au Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) et le personnel de l’établissement poussent un grand ouf de soulagement après.
Il arrive qu’une grossesse ne soit pas viable malgré un test de grossesse et des signes classiques. Il s’agit là d’un œuf clair. Dr Daouda Camara gynécologue obstétricien au Centre de santé de référence (Csref) de Kati dit que seule une échographie démontrera l’absence de l’embry.
La sentinelle a décelé des non-conformités dans le contrôle de qualité de certains produits, notamment des médicaments, des aliments, boissons et eaux.
Certaines personnes ne tolèrent pas le lait et les autres produits laitiers. On parle alors d’une intolérance au lactose. Dr Ousmane Diarra, hépato gastro-entérologue et enseignant-chercheur au Centre hospitalier universitaire (CHU) Bocar Sidy Sall de Kati explique que l’intolérance au lact.