La confirmation a été donnée, la semaine dernière, par la direction générale de la santé dans un communiqué. Il en ressort que des cas de méningite ont été enregistrés à Neisseria meningitidis C, Gao et à Neisseria X et W135 dans le District de Bamako. Selon la direction générale, ces cas ont été confirmés par le laboratoire national de référence, autrement dit l’Institut national de santé publique (INSP). Le communiqué explique que les investigations continuent dans les différents districts sanitaires concernés.
Face à cette situation, le directeur général de la santé exhorte tous les acteurs à mettre en œuvre des mesures de prévention contre cette maladie à potentiel épidémique. Il s’agit surtout de renforcer la surveillance épidémiologique, de diffuser largement cette information auprès du personnel socio-sanitaire et autres acteurs communautaires.
Mais aussi de rappeler les directives techniques nationales de la surveillance de la méningite et de sensibiliser les populations sur ses manifestations cliniques, ses modes de transmission et autres mesures. Enfin, d’activer les comités de gestion des épidémies à tous les niveaux. La direction générale de la santé exige une exécution correcte de ces instructions par les directions régionales de la santé.
Fatoumata NAPHO
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.