Son ouvrage de 153 pages, édité en mars dernier par Cauris livres et préfacé par l’ancien ministre du Développement rural, N’Fagnanama Koné, est un voyage dans l’univers de l’élégance, c’est-à-dire un monde aux savoir-faire, savoir-vivre et convenances codifiés. L’auteur plonge sa plume de connaisseur dans les généralités du protocole, notamment son historique, la définition qui est donnée, la fonction du directeur et des agents de protocole, les exigences, notamment les qualités à avoir forcément et le sens de l’organisation des évènements. Le protocole est essentiel dans le dispositif organisationnel.
La formation en protocole diplomatique et les cas pratiques sont les deux chapitres denses de l’ouvrage. Le premier traite des généralités du protocole comme l’environnement socioprofessionnel, la pratique du protocole, la courtoisie, les obligations et les outils protocolaires, etc... Dans le deuxième chapitre, l’auteur met en évidence les règles de préséance dans les cérémonies publiques comme dans l’investiture du président de la République dans notre pays, ainsi que celles relatives aux activités des missions diplomatiques et aux visites des chefs d’État à savoir : la présentation de lettres de créance des ambassadeurs étrangers et l’organisation d’un sommet.
L’USAGE DU TAPIS ROUGE- Rien d’étonnant que le caractère pratique et pédagogique
de l’ouvrage permette une initiation aux méthodes de l’organisation des
cérémonies officielles. Pour avoir voué
sa carrière à la promotion du protocole, l’écrivain livre les ficelles de ce métier
très exigeant (parce qu’aucun détail ne doit être raté) et très prenant parce
que ça demande de la disponibilité constante. Il évoque à titre d’exemple de
l’usage du tapis rouge. Dérouler cette bande d’étoffe devant un invité de
marque signifie simplement que cet hôte reçoit tous les honneurs dus à son
rang. L’écrivain explique que son usage est régi par un décret et ne peuvent en
bénéficier que les présidents de la République, leurs épouses (les Premières
dames), les souverains étrangers, les Premiers ministres ou chefs du
gouvernement, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu)
et le président de la Commission de l’Union africaine (UA).
Comme on pouvait s’y attendre, Mathias Diarra propose des recettes en termes de conseils et d’informations pratiques à tous ceux qui aspirent devenir un agent du protocole. L’ouvrage de poche vient aussi appuyer les agents du protocole dans leurs rôles et fonctions respectifs. Bref, le livre enseigne ce qu’il faut savoir ou faire pour réussir dans cette profession.
C’est un véritable coup de maitre qui se
veut une contribution à la bonne organisation de futurs sommets ou autres
manifestations d’envergure internationale. L’ancien conseiller chef protocole
met son immense talent et son vécu, notamment ses longues années d’expériences
professionnelles et ses connaissances académiques au service des profanes et
des praticiens du protocole.
Mathias Diarra propose une approche
compréhensive et intégrée du protocole dans notre pays. «J’ai, après les
services rendus à mon pays, pensé qu’il me revenait de partager mon expérience
dans le domaine du protocole. Au-delà de sa visée purement pédagogique, ce
document pourra servir d’outil de travail à l’ensemble des acteurs intervenant
dans le domaine du protocole», peut-on lire de l’auteur dans son avant-propos.
A travers ce bréviaire, il entend donner une
meilleure compréhension du métier dont le niveau et l’image doivent être
rehaussés. Parallèlement, il invite au débat sur les grands défis auxquels le
secteur est confronté. Dans le livre qui allie le protocole traditionnel malien
au moderne, l’auteur s’attaque de manière opportune à la méconnaissance des
méthodes, procédures et mécanismes protocolaires. Dans la même veine, il révèle
les ficelles les mieux adaptées pour la pratique efficace du protocole dans
notre pays.
Ancien fonctionnaire de la direction du protocole au Mali, Mathias Diarra est détenteur d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) en relations internationales. Il a successivement servi comme responsable de liaison à la Compagnie malienne des textiles (CMDT), attaché de cabinet au ministère du développement rural avant d’occuper le poste de conseiller-chef protocole à l’ambassade du Mali à Paris où il se fera apprécier de tous de 2002 à 2016. Ce n’est pas rien cette longévité au poste et qui résulte simplement du talent, de l’humilité et d’une perpétuelle remise en cause. Son livre qui sortira le mois prochain, c’est-à-dire en juin, garnira probablement le rayon de documentation de nombre de professionnels, mais aussi de lecteurs. Il sera disponible dans les librairies de la place au prix de 12.500 Fcfa.
Tamba CAMARA
Il escaladait nuitamment les murs d’enceinte des domiciles de ses victimes qu’il menaçait toujours avec une arme blanche. La chance a fini par l’abandonner.
À la suite d’une banale dispute entre deux amis du même groupe, l’un a mortellement poignardé l’autre avant de s’enfuir. Il a été interpellé et remis à la justice.
Ils l’ont poursuivi nuitamment jusqu’à son domicile et ont tiré sur lui à bout portant avant de s’évaporer dans la nature.
Les quatre présumés auteurs de l’affaire dite de viol collectif de la petite Tenin Keïta connaissent désormais leur sort. Les juges de la Cour d’assises de Bamako leur ont infligé mardi dernier, une peine de 10 ans de réclusion criminelle chacun. Le quartuor est composé de Gagny Coulibaly.
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Les maisons en chantier sont les sites préférés de certains ouvriers pour commettre des agressions sexuelles à l’endroit des filles surtout les vendeuses ambulantes..