Cette rencontre de deux jours
permet aux acteurs du secteur des transports de faire le bilan des réalisations
de l’année écoulée, de planifier les actions futures et d’engager les débats
sur des questions relatives à l’amélioration de la qualité des services rendus
aux usagers. Dans son discours d’ouverture, la ministre des Transports et des
Infrastructures a indiqué que les transports de masse se présentent comme l’une
des solutions les plus optimales aux problèmes rencontrés dans le secteur. Pour
elle, ce thème permettra d’élargir la discussion sur les mécanismes et
possibilités de financement du secteur des transports et les modalités de
renouvellement du parc automobile commercial de notre pays.
Faisant le bilan des activités menées en 2022, Mme
Dembélé Madina Sissoko a mis l’accent sur les efforts consentis dans le cadre
de l’assainissement de notre environnement. En effet, l’année 2022 a été
particulièrement marquée par l’opération spéciale d’immatriculation des engins à
deux et trois roues et de délivrance de permis de conduire à leurs conducteurs.
Au total, 22.856 engins ont été immatriculés et 11.390 permis délivrés.
Le
principal acquis engrangé au plan institutionnel est l’érection de la Direction
nationale des transports terrestres, maritimes et fluviaux en Direction générale
des transports. Autres activités réalisées, c’est l’organisation des élections
consulaires et l’installation d’un nouveau bureau au Conseil malien des
chargeurs. La ministre a également mentionné la validation en atelier des
projets d’arrêtés d’application du Code de la navigation fluviale et la mise en
place des Comités de facilitation des transports du Mali et de la Guinée.
S’agissant du trafic
ferroviaire, Mme Dembélé Madina Sissoko a annoncé que son ministère travaille
non seulement à la réhabilitation de la ligne ferroviaire Kayes-Koulikoro mais
aussi à l’ouverture de la voie ferrée vers d’autres horizons. Cependant, selon
la ministre, le chantier de la relance du trafic ferroviaire est immense. «Il
suscite tant d’espoirs que le moindre essai technique signifie pour les
populations la reprise définitive du transport ferroviaire. Les actions réalisées
à ce jour entretiennent l’espoir de relance imminente du trafic, malgré les
multiples contraintes», a-t-elle déclaré.
Le Représentant résident de
la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a
relevé que cette réunion se tient un an après la mise en œuvre de l’accord sur
la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Ladite Zone devrait
accroître le commerce intra-africain des services des Transports de près de
50%, selon les dernières estimations de la commission économique pour l’Afrique
(CEA). Mamadou Moustapha Barro a estimé
qu’il s’agit là d’une opportunité que le Mali devrait saisir à travers le développement
du transport de masse.
Le représentant de l’Uemoa s’est également appesanti sur
les résultats de recherches qui annoncent, d’ici à 2030, une intensification du
trafic à tous les niveaux. Le fret routier devrait passer de 201 à 403 millions
de tonnes et nécessitera 1.844.000 camions pour les cargaisons en vrac et
248.000 camions pour le fret de conteneur. La demande de wagon pour le
transport ferré est estimée à 97.614 wagons pour les cargaisons de fret en vrac
et 20.668 wagons pour le fret conteneur.
Le fret maritime passera de 58 millions à plus de 131 millions de tonnes et sollicitera 126 navires pour les cargaisons en vrac et 15 navires pour les conteneurs arrimés. Et la quantité transportée par voie arienne va doubler, passant de 2,3 à 4,5 millions.
Ayant bien compris les
enjeux, la commission de l’Uemoa a anticipé ces opportunités à travers la mise
en œuvre de quatre Programmes dans tous les domaines du secteur des transports.
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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