
Le président du Conseil militaire de transition n’a pas précisé le nombre d’éléments qu’il entendait ajouter aux quelque 1.200 soldats tchadiens déjà engagés au sein de la Mission onusienne, mais le porte-parole de l’armée a parlé d’un millier d’hommes.
Le déploiement d’effectifs supplémentaires au Mali est un geste d’amitié et de solidarité dans l’épreuve. Le contexte sécuritaire au Mali et la tension diplomatique qui l’oppose à la France donne une dimension toute particulière à cette décision du Tchad. En effet, la situation sécuritaire demeure volatile et le pays, au moment où il a justement besoin de ses amis, s’est vu «abandonner en plein vol» par son principal allié.
Le retrait de la force française Barkhane et de Takuba a été décidé unilatéralement par la France dont les dirigeants ont manifestement entretenu la tension pour se tirer du bourbier. Répondant aux questions des journalistes tchadiens, qui avaient demandé si le Tchad allait retirer ses soldats du Mali à l’unisson de la France, le général Mahamat Déby a déclaré : «Certainement pas (…). Ce n’est pas le moment de quitter le Mali, tant que le terrorisme persiste, nous allons rester pour aider nos frères maliens».
Fin janvier 2013, le président d’alors du Tchad avait engagé, sans calcul et sans conditions, plus de 2.000 soldats de la vaillante armée tchadienne pour libérer le Mali de l’emprise des terroristes. Les Forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM) ont ainsi été les premières troupes étrangères à venir appuyer l’opération Serval. Elles étaient commandées par le général Oumar Bikimo, dont l’adjoint était l’actuel chef de l’état du Tchad.
Partis de N’Djaména, fin janvier 2013, le général Bikimo et ses hommes ont vite récupéré Andéramboukane, ensuite Ménaka. Ils ont alors continué leur progression jusqu’à Kidal, qu’ils ont libéré. De là, le contingent tchadien, fort de 2.400 hommes, s’était divisé en deux colonnes. L’une a mis le cap sur Aguel’hoc, puis sur Tessalit.
Alors que l’autre, après avoir libéré Kidal, a poursuivi sa marche jusqu’au cœur de l’Adrar des Ifoghas. C’est là, que les deux colonnes des FATIM se rejoignirent. Le 22 février 2013, sur cette chaîne de montagnes où les terroristes s’étaient retranchés, les Tchadiens ont livré une bataille mémorable. Bilan: 26 soldats tchadiens tués, contre une soixantaine d’islamistes mis hors de combat, dont des chefs.
Sans doute, l’engagement et le sacrifice de soldats tchadiens ont été déterminants pendant la guerre dite de libération du Mali. Le 12 mai 2013 à Massakory, localité située à 150 kilomètres de N’Djamena, le président de la République par intérim Dioncounda Traoré avait rendu un vibrant hommage aux soldats tchadiens : «Merci en mon nom propre et du fond du cœur, en tant que Malien et en tant que président d’un pays qui a été profondément ébranlé mais qui, revient à la normalité grâce à la chaîne de fraternité, dont le Tchad, son président Idriss Deby Itno et son armée sont un maillon essentiel…
Ceux devant lesquels nous nous inclinons aujourd’hui sont des héros, tombés sur notre sol…Nous attestons ici de la bravoure de ces soldats qui ont donné leurs vies pour que le Mali soit libre». À l’occasion, il avait décoré le général Mahamat Deby Itno de la médaille de la Croix de la valeur militaire à titre étranger.
Issa DEMBELE
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