
Les Ordres professionnels de la santé regroupent en leur sein les Ordres des médecins, des pharmaciens, des chirurgiens dentistes, des sages femmes et des infirmières et infirmiers. Le président de l’Ordre des chirurgiens dentistes et de l’inter-ordre a fait savoir au Premier ministre que les professionnels de la santé font face aujourd’hui à d’énormes difficultés. Dr Mohamed Cheick Haïdara a, entre autres, cité la problématique de la qualité du personnel soignant sur le terrain, le manque d’équipement et de matériels pour les diagnostics et le bas niveau de traitement salarial.
Ces difficultés, selon le président de l’inter-ordre, entachent la probité et le dévouement nécessaire à l’exercice des professions sanitaires, qui au quotidien s’occupent de la santé des citoyens. À l’avis de Dr Mohamed Cheick Haïdara, la dégradation de la qualité professionnelle est imputable en partie à la prolifération anarchique des écoles et universités privées de santé offrant des formations de qualité douteuse et échappant à tout contrôle.
Les Ordres professionnels souhaitent la prise en compte de leur avis dans le traitement des dossiers de créations d’école. Ils préconisent que les arrêtés d’autorisation de création et d’ouverture soient interministériels avec la signature du ministre en charge de la Santé. Aussi, ils sollicitent un audit de ces écoles et universités de formation car la plupart de ces établissements sont «devenus des distributeurs de diplômes».
Autres préoccupations des Ordres : la subvention annuelle de l’État accordée à chaque Ordre. Cette donation qui était de 20 millions de Fcfa dans un passé récent, s’est vue réduite à 5 millions de Fcfa. Cette somme, a-t-il déploré, est insuffisante pour prendre en charge le fonctionnement des Ordres à plus forte raison mener des missions de contrôle et d’entraide socio-professionnelle. À cet effet, ils demandent son augmentation substantielle afin de permettre aux OPS de mieux assurer leur mission de veille au respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle. Les professionnels sanitaires sollicitent des autorités l’intégration des examens des écoles et universités privées aux examens étatiques, la cartographie des écoles pour la création des écoles de santé, l’organisation d’examen unique.
Pour contribuer au respect des textes législatifs, les Ordres professionnels souhaitent qu’il soit exigé l’attestation d’autorisation de la pratique professionnelle délivrée par l’Ordre dans le dossier de candidature pour la Fonction publique afin d’éviter un exercice illégal de la profession. Pour le Dr Katilé Mouminatou épouse Koné, présidente de l’Ordre des médecins, c’est la première fois que les Ordres professionnels de la santé étaient reçus par le Premier ministre.
Remerciant Dr Choguel Kokalla Maïga pour cette marque de considération, elle a aussi salué les efforts de la ministre en charge de la Santé pour mettre les agents de santé dans les conditions. Dr Katilé a insisté sur la formation continue des agents de santé et l’équipement des centres hospitaliers avec des technologies de pointe. Ce qui pourrait minimiser, selon elle, le coût des évacuations sanitaires qui pèsent sur le budget national. Dr Katilé a regretté que le Mali soit à six professionnels de santé pour 10.000 habitants, 23 selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Premier ministre a, à son tour, suggéré aux Ordres de faire un mémorandum qui prendra en compte toutes leurs préoccupations pour une prise en charge efficiente.
Anne Marie KEITA
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