
Mme Coulibaly Mariam Maïga échange avec le Réseau des femmes élues d’Afrique et celui des femmes élues communales dans notre pays
Il s’agissait pour la ministre en charge de la Promotion de
la Femme d’échanger avec ces réseaux sur l’implication effective des femmes
dans le processus électoral, entamé avec le vote référendaire qui a permis
d’adopter la nouvelle Constitution, promulguée ensuite par le président de la
Transition pour entrer dans la 4è République
Mme Coulibaly Mariam Maïga a d’abord rendu hommage aux
victimes des attaques barbares des terroristes contre le bateau Tombouctou et
le camp de Bamba, avant de souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Et
d’expliquer qu’il n’est pas facile pour la femme d’être nommée encore moins d’être
élue. Pour elle, leur présence à la rencontre laisse croire qu’il y aura encore
plus de femmes capables de porter l’écharpe des maires et des députés.
La ministre en a appelé à la participation des jeunes femmes
et souhaité qu’il y ait beaucoup plus de candidates aux élections. Selon elle,
les femmes doivent s’intéresser à la vie politique. «Pour cela, on a déjà au
niveau du cabinet réfléchi à un mécanisme qui permettra d’instaurer un cadre de
dialogue permanent avec toutes les femmes du Mali», a expliqué la cheffe du département
en charge de la Promotion de la Femme.
C’est pour dire que dans le temps, on va
avec ce cadre discuter permanemment des préoccupations communes. Selon elle,
puisqu’on a des élections qui se profilent à l’horizon, il n’y a pas de raison
qu’on n’en parle pas pour réellement savoir comment les réussir. «Nous
travaillons en ce jour sur deux axes prioritaires, notamment l’autonomisation
de la femme et la participation de la femme à la vie publique.
En tant que
femme, l’aspiration est qu’aujourd’hui nous puissions être autonomisées. Donc
ces deux axes prioritaires, nous les considérons comme les deux roues du même vélo.
Une femme autonome participe facilement à tout ce qui est développement de sa
société», a fait savoir Mme Coulibaly Mariam Maïga.
Et de dire qu’aujourd’hui, le constat est la faible
participation de la femme dans la vie politique et cela peut constituer une
menace quant à son positionnement pour les élections futures ou d’autres postes
futurs. Au-delà de ce constat, dans les postes nominatifs et électifs, les
femmes atteignent difficilement les 30% demandés. La limite, c’est très souvent
à 20%.
Pour inverser la tendance, il faut la formation,
l’information et la sensibilisation des femmes, dira la ministre. Elle ajoutera
qu’il faut que les femmes dépassent le cadre de la mobilisation pendant les élections
pour être elles-mêmes des actrices.
Les maires présentes à cette rencontre ont témoigné de leur satisfaction. Pour elles, c’est une initiative d’échanges d’idées pour l’autonomisation des femmes et leur participation massive au processus électoral. Selon la maire de la Commune rurale de Péléngana dans la Région de Ségou, Mme Diabaté Mamou Bamba, les femmes doivent être courageuses pour relever le défi.
Aminata SOUMAH
La direction nationale de l’enseignement catholique a organisé, lundi dernier au Grand séminaire Saint Augustin de Samaya, un forum national sur l’enseignement catholique au Mali..
À l’instar de «ses collègues» de la médecine moderne, la septuagénaire sacrifie à ce sacerdoce pour soulager la souffrance de ses petits patients. Les parents de ces derniers vantent tout le mérite de cette dame qui bosse tous les jours de l’aube à minuit.
L’émission culturelle sur la paix et la cohésion sociale intitulée : «Anw ga maaya» a été présentée vendredi dernier à la faveur d’une conférence de presse tenue dans un hôtel de la place..
Dans la mouvance de la Journée panafricaine des femmes, célébrée le 31 juillet de chaque année, la coordination du Mouvement Mali espoir (MME) de la Commune IV du District de Bamako a initié, samedi dernier au Jumelage de Lafiabougou, un atelier de formation de 50 femmes au métier de maquille.
L’article 22 du projet de nouvelle Constitution stipule que toute personne a droit à un environnement sain et durable. En son article 25, le texte précise que la protection de l’environnement et la promotion de la qualité de la vie sont un devoir pour tout citoyen et pour l’État..
Dans une rue à Daoudabougou en Commune V du District de Bamako, il y a peu de mouvement de véhicules en ce mercredi du mois de juin dans l’après-midi. Devant une boutique, des femmes sont réunies autour du thé à l’ombre berçante de deux arbres..