
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de
l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a présidé, hier dans un hôtel de la
capitale, le lancement des projets d’insertion et de réinsertion en faveur des
migrants de retour et des candidats potentiels à la migration irrégulière au
titre de l’année 2024. L’évènement s’est déroulé en présence du président du
Haut conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla et des bénéficiaires.
Dans la mise en œuvre de la Politique nationale de
migration (Ponam), la réinsertion des migrants de retour constitue un axe
stratégique du département. L’objectif des projets est de favoriser une
meilleure réinsertion et intégration socio-économique des migrants maliens de
retour et de prévenir les départs irréguliers des jeunes en migration par la
mise en place d’opportunités.
Il s’agit, entre autres, de mettre en place un dispositif
d’information et d’accompagnement à la réinsertion des migrants, de faciliter
leur réintégration socioprofessionnelle, de favoriser un meilleur accès aux
mécanismes de financement, de leur apporter un appui-conseil dans la mise en
œuvre des projets d’entrepreneuriat et/ou d’investissements
Le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a
affirmé que ces projets constituent une preuve palpable que nous cherchons des
solutions pérennes. Parlant de ses concitoyens qui sont obligés d’emprunter le
chemin du retour soit volontairement ou involontairement, Mossa Ag Attaher a déploré
qu’ils sont hélas souvent jetés en pâture à la précarité et à des aléas qui
compromettent dangereusement leur réinsertion et leur avenir. «Ils connaissent
la solution aux problèmes qui les poussent à partir, à savoir le chômage, le
faible taux de scolarisation, la pauvreté constante, la pesanteur
socio-économique», a-t-il relevé.
Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et à
l’Intégration africaine a indiqué que le fonds d’insertion et de réinsertion
est d’un montant de 100 millions Fcfa qui accompagnera 40 projets portés par
des organisations de la société civile. Ce fonds pris en charge par l’État à
100%, a précisé le ministre, permet d’offrir une nouvelle chance aux migrants
de retour à travers le financement d’activités génératrices de revenus.
Occasion pour lui de lancer un appel pressant à tous les jeunes afin qu’ils
renoncent à la migration irrégulière et qu’ils s’inscrivent dans ces
initiatives phares engagées par la Transition. «Il est de notre devoir de créer
les conditions pour leur offrir des emplois sur place ou des opportunités pour
leur épanouissement», a assuré Mossa Ag Attaher.
Pour sa part, le chef de l’OIM dira que la réintégration
des migrants est une question humanitaire, un vecteur de stabilité et de
développement économique pour le Mali. Pour Boubacar Seybou, le retour réussi
et durable des migrants contribue à renforcer la cohésion sociale et à
promouvoir la résilience communautaire. Avant de préciser que ces projets
mettent l’accent sur l’accompagnement psychosocial, la formation
professionnelle et le soutien à l’entrepreneuriat.
Le représentant de l’OIM au Mali a soutenu que ceux-ci
visent à fournir aux migrants de retour, des outils pour réussir leur
réintégration. Il a également révélé que depuis 2017, l’organisation a facilité
le retour volontaire de plus de 44.697 ressortissants maliens en toute sécurité
et dans la dignité. Dans la même démarche, a fait remarquer Boubacar Seybou,
l’OIM a signé un accord de coopération avec le Conseil national du patronat du
Mali (CNPM) pour favoriser des meilleures opportunités d’emploi pour les
migrants de retour.
La porte-parole des bénéficiaires a reconnu que cet appui leur permet de commencer une nouvelle étape après le retour au pays. Mme Fanta Diarra a témoigné que la migration n’a pas été fameuse pour bon nombre d’entre eux. Pour elle, cet accompagnement permettra de générer plusieurs emplois directs et indirects.
Namory KOUYATE
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