Sous la
houlette de Sékouba Traoré, ami de feu Mamadou Sangaré, le «donso goni»,
entrecoupé de coups de feu, a résonné pendant presque toute la nuit, avec des
chansons à la gloire du défunt artiste et des témoignages sur la vie de
l’homme. Mamadou Sangaré que le monde du «donso goni» et ses amis appelaient
par le sobriquet Péni-Péni, était un chanteur à succès qui a marqué son temps.
Si l’artiste se produisait dans toutes les Communes du District de Bamako et a
sillonné presque tout le Mali, il était également connu à l’extérieur,
notamment en Côte d’Ivoire où il était invité chaque année par ses fans.
Né à
Bamako, précisément à Baco-Djicoroni, Péni-Péni a appris le “donso goni” à
travers son père Yaya Sangaré dit Djimbala Yaya. Dans son quartier natal, les
habitants se souviennent encore du petit garçon qui accompagnait toujours son
père dans les cérémonies et qui a appris très tôt à chanter et manipuler le
«donso goni». Après le décès de son père, le jeune Péni-Péni prit naturellement
la succession et n’aura aucune peine à s’imposer.
«Il aimait
chanter les louanges des chasseurs et des féticheurs, mais il n’a jamais
possédé un fétiche. Contrairement à beaucoup d’artistes du monde des chasseurs
et des féticheurs, Péni-Péni était un musulman convaincu. La preuve, c’est
l’iman de la grande mosquée de Baco-Djicoroni, Mamadou Traoré qui a dirigé la
prière sur sa dépouille», raconte Ousmane Kouyaté, un voisin de feu Mamadou
Sangaré. Et de poursuivre : «Il était très généreux et participait à toutes les
cérémonies sociales.
Tout le monde le connaissait dans le quartier. Il donnait
volontiers et sans compter.»
Péni-Péni
est décédé à l’âge de 59 ans dans une clinique de son quartier natal, après
avoir lutté pendant plusieurs mois contre la maladie. Conformément à sa
volonté, il a été enterré à Djimbala-Wassoulou aux côtés de son père Yaya Sangaré.
L’artiste laisse derrière lui, deux veuves et neuf orphelins.
«Dansoko, Iniko»
NB : Selon les chasseurs que nous avons interrogés, l’expression «Dansoko Iniko» est un hommage aux chasseurs qui réussissent à tuer de gros gibiers comme le buffle.
Soulemane Bobo TOUNKARA
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Les participants ont fait l’état de mise en œuvre des recommandations.
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