
Avant de prendre la route des champs pour échanger
avec les producteurs, le ministre et sa délégation ont d’abord fait une
escale au complexe hydraulique de Dioro. Il ressort des explications
des techniciens qu’en plus de cet ouvrage qui a une superficie de 20.910
km2, l’Office riz Ségou dispose de complexes hydrauliques à Farako et Tamani.
La délégation
ministérielle s’est ensuite rendue dans les parcelles de riz d’Abdoulaye
Dialla d’une superficie de 2 ha dont 0,25 ha
en SRI avec maîtrise de l’eau. Elle a également visité les champs de
mil et de fonio de Mamadou Diawara. La visite dans le
casier de Tien Konou a permis à la délégation d’avoir une
vue d’ensemble de la submersion contrôlée.
Pour le
directeur général de l’Office riz Ségou, la campagne agricole dans la
zone est globalement satisfaisante. Amedé Kamaté précisera que
plus de 200.000 tonnes toutes céréales confondues sont attendues dans
le cadre de cette campagne agricole, dont 115.000 tonnes de
riz paddy et plus de 84.000 tonnes de céréales sèches. De retour à Ségou,
le ministre de l’Agriculture a rencontré les cadres des structures relevant de
son département dans la salle de conférence de l’Office riz Ségou.
Tirant le
bilan de cette visite de terrain, Daniel Siméon Kelema a apprécié l’état
végétatif des cultures qui affichent une fière
allure malgré quelques cas d’inondations de parcelles et
d’attaques de chenilles. Selon le chef du département de l’Agriculture, il
est important d’aller en maîtrise totale de l’eau pour assurer la sécurité
alimentaire et nutritionnelle du pays. «Aujourd’hui, avec le changement
climatique, il est mieux d’avoir un système de riziculture en maîtrise totale de
l’eau que d’être lié à la pluie, à la crue et bien d’autres facteurs.
L’Office riz Ségou a déjà amorcé ce processus de reconversion. Cette démarche
permettra aux exploitants agricoles de produire à tout moment
et de mener d’autres activités dans le cadre de l’intégration de
l’agriculture et de l’élevage», a-t-il ajouté, avant d’inviter à
la transformation du potentiel que nous avons en outil de développement,
de production et d’amélioration du niveau de vie des populations rurales et
urbaines.
En outre, Daniel Siméon Kelema a expliqué la vision du président de la Transition qui est de faire du secteur agricole le moteur de croissance de notre économie. Pour ce faire, il a recommandé, entre autres, l’élaboration d’un plan de renouvellement de semences, la diversification des cultures et le développement des interprofessions.
Amap-Ségou
Mamadou SY
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