Une patrouille des FAMa en opération dans le secteur de Bankass
Depuis quelques temps, les
groupes terroristes intensifient des attaques à divers endroits du territoire.
La stratégie est claire. Montrer que la montée en puissance de l’Armée ne les
empêche pas de mener leurs actions meurtrières.
Ils utilisent le mode d’action
de la lâcheté. Se dissimuler parmi les populations civiles et attaquer par
surprise est un mode opératoire difficile à contrer par les forces armées. Les
soldats ne comprennent qu’ils ont affaire à des terroristes que quand des
individus se mettent à leur tirer dessus.
De plus en plus, les soldats
ne se laissent plus surprendre. Et les terroristes se heurtent depuis un moment
à des réactions vigoureuses au niveau des postes de sécurité.
Ce comportement honorable des
hommes en tenue à obliger les forces du mal à changer de mode opératoire.
Celles-ci s’en prennent maintenant aux populations civiles sans défense.
Le
dernier événement en date en est une illustration parfaite. Les terroristes ont
mené une opératoire punitive contre de paisibles populations qu’ils accusent
d’aider les forces de défense et de sécurité. Plus de 130 personnes ont péri,
dans la nuit du vendredi au samedi dernier dans la Commune de Diallassagou, du
fait de ces hommes sans foi ni loi qui prétendent agir au nom de l’islam.
Ce massacre a été perpétré
pendant que les forces armées et de sécurité continuent de traquer les groupes
terroristes. L’Armée révèle, dans un communiqué en date du 21 juin, qu’entre
les 20 et 22 juin 2022, des frappes aériennes ont ciblé des plots logistiques
et sanctuaires terroristes documentés de la Katiba du Macina d’Amadou Kouffa
dans les secteurs de Djenné, Ténenkou, Segué et la forêt de Sama, dans le
Cercle de Bankass.
Ces actions s’inscrivent dans
le cadre des opérations de protection des populations et de leurs biens. Selon
la même source, les frappes sont consécutives à des efforts de recherche
et de précision des renseignements sur les auteurs des attaques terroristes
contre les populations civiles dans le Cercle de Bankass le 18 juin dernier et
sous le leadership de la Katiba du Macina.
«Soumis depuis plusieurs mois
à une forte pression des Forces armées maliennes jusque dans leurs zones
sanctuaires où ils disposaient d’un certain confort et d’une grande influence
par le passé, ces groupes terroristes ont adapté leurs modes d’action et orienté
désormais leurs attaques lâches contre les cibles molles et les civils désarmés»,
regrette la source sécuritaire. Et cela, au mépris des lois de la République
du Mali, en violation de tous les droits humains des populations et de toutes
les règles relatives au Droit international humanitaire.
L’état-major général
des Armées continuera la recherche de tous les responsables de ces crimes
inhumains pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice. Il rassure
que la traque des assaillants continue dans le cadre du Plan Maliko et de l’Opération
Kèlètigui et que les Forces armées maliennes (FAMa) assureront pleinement leurs
missions de défense de l’intégrité territoriale et de protection des personnes
et leurs biens.
L’état-major genéral des Armées
rappelle que les FAMa restent engagées et respectueuses des strictes règles
d’engagement qui encadrent leurs actions.
Il est donc évident que l’Armée est bien décidée à mener la traque contre les criminels qui se donnent le droit d’assassiner leurs prochains, prétendument au nom d’une religion dont ils maîtrisent mal les préceptes. Les autorités assurent que certains auteurs des actes criminels de Diallassagou ont été identifiés. Ils seront donc traqués sans relâche jusqu’à ce qu’ils paient leurs crimes.
Souleymane SIDIBE
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