Le ministre Mossa Ag Attaher (g) avec des compatriotes établis à l’Extérieur
C’était en présence du président du
Haut conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla. Pendant
la phase des concertations, les Maliens établis à l’extérieur ont évoqué leurs
préoccupations spécifiques et formulé des recommandations pertinentes. Il
s’agit notamment de la création de la Banque d’investissement des Maliens
établis à l’extérieur, la création d’un cadre de concertation avec nos
compatriotes vivant hors du pays, du renforcement des actions de protection des
Maliens en situation de détresse dont les efforts ont permis, du 1er janvier
2024 à nos jours, d’assister près de 4.000 compatriotes.
À cela, s’ajoutent la
création de la Cellule d’appui pour le transfert des compétences de la diaspora
en vue de consolider les acquis du Projet Tokten et le renforcement de la
représentativité des Maliens établis à l’extérieur au sein des Institutions de
la République dans la nouvelle Constitution. Le
ministre chargé des Maliens établis à l’extérieur s’est réjoui de leur
présence. «Votre présence à la phase nationale du Dialogue prouve à suffisance
votre plein engagement à apporter votre pierre, chaque fois que nécessaire, à
la consolidation de l’édifice commun», a déclaré Mossa Ag Attaher.
Il a aussi
profité de ce Dialogue inter-Maliens pour appeler l’ensemble des Maliens établis
à l’extérieur à l’unité et à la cohésion. «L’union sacrée aujourd’hui autour du
Mali est impérative et la diaspora a un rôle fondamental à jouer», a expliqué
le ministre Ag Attaher. Et de rassurer sur le plein engagement de son
département à suivre les recommandations formulées dans le cadre de ce Dialogue
de façon globale, et spécifiquement celles venant des Maliens établis à
l’extérieur.
Le porte-parole des délégués venus de la diaspora, Balla Sissoko, a exprimé leur satisfaction, car dans toutes les décisions prises au Mali, ils sont informés et impliqués. Balla Sissoko a promis que le message reçu lors de cette mission pour laquelle ils sont venus, sera transmis à nos compatriotes de l’extérieur. Enfin, il a invité les Maliens de la diaspora à s’unir pour accomplir de grandes choses pour notre pays. Le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur a souhaité que ce qui a été dit lors du Dialogue inter-Maliens reste dans les cœurs et les esprits, tout en estimant que l’union et l’unité ne peuvent venir que lorsque «nous acceptons de nous parler».
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.
