Remise d’un trophée d’excellence et de patriotisme de Dubaï expo d’Afrique à une consœur pour la bonne pratique de son métier
La cérémonie de lancement de l’événement, qui prend fin le 9
mai, était présidée par le chef de cabinet du ministre de la Communication, de
l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Mohamed Ag
Albachar. C’était en présence du président de la Maison de la presse,
Bandiougou Danté et de plusieurs sommités du monde des médias.
La Journée mondiale de la liberté
de la presse vise, entre autres, à évaluer la liberté de la presse à travers le
monde et à défendre l’indépendance des médias. Cette année, les Nations unies
célèbrent l’événement sous le thème : «La presse au service de la planète :
crise environnementale et urgence du journalisme». Et au plan national, le thème
retenu est «Rôle et place de la presse dans la construction de la concorde
nationale».
Selon le président de la Maison
de la presse, le thème mondial rappelle l’importance et la nécessité pour les
médias de s’engager dans la préservation de l’environnement. «La célébration du
3 mai est l’occasion de rappeler le gouvernement sur la nécessité du respect
des engagements en faveur de la liberté de la presse. Elle constitue également
une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions
relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle», a-t-il
précisé.
Le patron de la Maison de la presse a souligné que l’année écoulée a
été particulièrement difficile pour la presse malienne. Depuis près de dix ans,
a-t-il précisé, «nous sommes au regret de rappeler les disparitions qui sont
encore interminables, les enlèvements et assassinats de plusieurs journalistes
par des individus non identifiés». En rapport avec le thème national, dira
Bandiougou Danté, sa structure va organiser, en partenariat avec l’Unesco et
différentes associations professionnelles des médias, une série d’activités.
De son côté, le chef de cabinet a
expliqué que le thème national est évocateur et d’actualité au moment où notre
pays a décidé que les Maliens dialoguent entre eux, sans intermédiaire. La
presse constitue un des maillons importants pour la réussite de ce dialogue,
a-t-il souligné. «Maintenant plus que jamais, notre presse est appelée à jouer
tout son rôle de rassembleur des communautés, afin de promouvoir un dialogue
constructif en faveur de la paix, la cohésion sociale et l’unité du pays. Ce
pouvoir, vous l’avez en raison de la portée étendue et de la vitesse de
transmission de vos messages aux quatre coins du Mali», a reconnu le
représentant du ministre. Pour lui, la presse demeure le moyen le plus puissant
pour apaiser, réconforter nos populations et contrer l’extrémisme violent et
les conflits, en particulier dans des zones sensibles exposées à cette réalité.
Toutefois, a insisté Mohamed Ag
Albachar, cette voix ne peut être efficace que si elle est soutenue par un
environnement stable et des relations constructives avec les institutions
gouvernementales. «La presse joue un rôle vital dans la surveillance du pouvoir
et dans la responsabilisation des décideurs politiques, mais pour remplir cette
fonction de manière efficace, elle doit également maintenir une relation de
confiance avec les autorités.
C’est dans cet équilibre subtile entre
indépendance et responsabilité que réside la clé d’une presse forte et éthique,
capable de servir au mieux l’intérêt public», a-t-il dit, en invitant les
hommes de médias à cultiver un dialogue ouvert pour construire un avenir où la
liberté d’expression prospère aux côtés de la stabilité institutionnelle. Lors de cette cérémonie, cinq
trophées d’excellence et de patriotisme de Dubaï expo d’Afrique ont été
décernés à des journalistes pour la bonne pratique de leur métier.
Fadi CISSE
Pour l’exercice 2026, l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) prévoit un budget de plus de 2,510 milliards de Fcfa contre plus de 2,462 milliards de Fcfa en 2025, soit une augmentation de 1,01% pour un montant de près de 50 millions de Fcfa..
Hamadoun Ousmane Bocoum, expert en finance, développement économique et transformation stratégique, vient de publier chez L’Harmattan, son tout premier livre intitulé «Le système financier malien à l’épreuve des crises : une décennie de résistance». En prélude au lancement prévu dem.
L’Association pour le développement et l’appui aux communautés (ADAC), une ONG, a procédé, mardi dernier, au lancement de son projet Renforcer la résilience des populations vulnérables par le lien entre l’aide humanitaire, le développement durable et la consolidation de la paix (RPV-GRN.
Le Centre pour le développement du secteur agroalimentaire (CDA) a tenu, hier au ministère de l’Industrie et du Commerce, la 7è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion a été présidée par le chef de cabinet de ce département, Bréhima Féfé Koné, en présence du d.
Malgré les difficultés rencontrées en 2025, notamment le retrait de certains partenaires et l’insuffisance de financement de la recherche agricole, l’Institut d’économie rurale (IER) a su maintenir son dynamisme, grâce à la résilience et à l’engagement de ses chercheurs..
La 30è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (Cenou) s’est tenue, hier dans sa salle de conférences. La session a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr.