
En 2023, la Commune VI a enregistré 40 cas d’enfants égarés dont 16 filles
Mener une paisible vie de famille
est une aspiration de tous les enfants. Les parents ont le devoir de leur
offrir ce bonheur en les protégeant par exemple des sévices ou maltraitances
qui peuvent être à l’origine de leur fugue.
En tout cas ces derniers temps, on passe souvent en boucle sur les
réseaux sociaux des images d’enfants perdus ou égarés. Cette situation interpelle
la conscience collective, mais rappelle surtout l’urgence et la nécessité
d’accroître la vigilance des parents dans la surveillance des enfants.
Aujourd’hui, le phénomène prend
des proportions inquiétantes. Récemment,
le cas de la travailleuse domestique, Rebecca, qui avait disparu sur le chemin
du marché, avant d’être retrouvée une semaine après par sa patronne avait
suscité la colère et l’indignation de nos compatriotes qui jugent intolérable
cette situation.
Face au phénomène, le ministère
de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille essaie d’apporter son
soutien aux familles qui vivent le malheur de voir leurs enfants s’égarer dans
la nature, notamment à travers ses services dans les différentes communes du
District de Bamako. Le service local de la promotion de la femme, de l’enfant
et de la famille en Commune IV du District de Bamako est chargé de la
protection des différentes catégories d’enfants identifiés. Il y a les enfants
égarés, retrouvés et recueillis dans les centres de placement, des enfants en
conflit avec la loi, mais aussi ceux en situation de rue ainsi que les enfants
mendiants.
Mme Diawara Awa Sangaré, est
cheffe de ce service logé dans la cour du Pôle national de la lutte contre la
cybercriminalité. Elle explique que sa structure s’occupe de rechercher les enfants
égarés et de retrouver leurs parents. C’est une mission méconnue du grand
public, déplore-t-elle. Et de dire que beaucoup de personnes ne savent où
s’adresser quand un enfant s’égare dans notre pays. Les personnes qui nous
contactent en cas d’égarement des enfants se comptent sur les doigts d’une
main. Autrement dit, elles ne sont pas nombreuses celles qui contactent
directement leur service.
Le plus souvent, quand les
enfants s’égarent, le premier contact, c’est le chef de quartier ou
quelquefois, les services de police. Ceux-ci se chargent de prévenir le service
local de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de la commune
concernée. Dans les situations où les
parents publient sur les réseaux sociaux l’avis de perte de leur enfant, explique
Mme Diawara Awa Sangaré, son service appelle le numéro d’annonce pour s’assurer
de la véracité de l’information avant de s’investir aussi dans la recherche.
Pour la gestion des enfants
égarés ou perdus qu’on retrouve, le service local de la promotion de la femme,
de l’enfant et de la famille déploie un mécanisme de recherche des parents.
Selon notre interlocutrice, sa structure utilise aussi les réseaux sociaux pour
publier les informations reçues sur le môme égaré. En attendant de retrouver
les parents, explique Mme Diawara Awa Sangaré, le service local procède au
référencement, c’est-à-dire placer les enfants auprès de structures partenaires
en attendant.
Il s’agit d’institutions privées d’accueil et placement pour
enfants de 0 à 5 ans (Ipape) et les
institutions privées d’accueil, d’écoute, d’orientation et d’hébergement pour
enfants de 6 à 18 ans (Ipaeohe). Bine sûr qu’il y a d’autres centres
(orphelinats) tel que le centre Mandela à Banankabougou. «Nous recueillons des
enfants perdus originaires des pays voisins tel que le Burkina Faso. Ils
viennent au Mali avec leurs maîtres coraniques, avant de fuguer pour regagner
les sites aurifères où ils cherchent à travailler», explique la responsable de
servicelle savoir.
Fugue due à la maltraitance- Selon
les statistiques du service local en charge de la promotion de l’enfance, en
2023, la Commune VI a enregistré 40 cas d’enfants égarés dont 16 filles. Mme
Diawara souligne qu’il y a un système de réunification avec la famille au cours
de laquelle son service ramène l’enfant dans sa famille quel que soit le pays. La ministre de la Promotion de la
Femme, de l’Enfance et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, expliquait
dans une de ses interventions qu’au premier semestre 2023, plus de 210 filles
ont retrouvé leurs familles.
La directrice régionale de la
Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (DRPFEF) du District de
Bamako précise que le service local de la promotion de la femme, de l’enfant et
de la famille existe dans toutes les communes du District de Bamako. Mme Traoré Djélika Coulibaly souligne
que les enfants peuvent se perdre suite à des enlèvements, soit au cours des
commissions des parents et dans les situations de fugue pour se sortir de la
maltraitance. «Nous avons constaté que les pertes d’enfants s’aggravent pendant
les congés ou les vacances scolaires et les fêtes», dit-t-elle.
La patronne de la DRPFEF conseille aux parents de chercher à occuper les enfants qui ont l’âge de travailler. Dans cet objectif, a-t-elle indiqué, le département de tutelle offre des formatons gratuites à des enfants issus de familles démunies. Pour éviter des vacances oisives aux élèves et étudiants, relève-t-elle, le ministère en charge de la Promotion de l’Enfant propose des formations à un coût accessible dans les Activités génératrices de revenus (AGR) au niveau de la Maison de la femme, de l’enfant et de la famille et dans les Centres d’autopromotion de la femme et de l’enfant. Mme Traoré Djélika Coulibaly conseille surtout les mamans d’être vigilantes et de signaler très rapidement aux forces de sécurité la perte de leurs enfants. Elle invite à redoubler d’efforts en termes de surveillance et de communication avec les enfants.
Mohamed DIAWARA
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