
Plusieurs documents ont été examinés lors de cette rencontre
L’ouverture des
travaux était présidée par le président du CNPM, Mossadeck Bally, en présence
des présidents d’honneurs Soya Golfa et Boubacar H Diallo, des membres du
bureau du CNPM, des délégués des groupements professionnels et des conseils
patronaux de région… Plusieurs
documents ont été examinés lors de cette rencontre, notamment les rapports
d’activités et financiers de 2023, le rapport du commissaire aux comptes ainsi
que le budget 2024 et le plan stratégique de développement 2023-2027.
Au cours
de l’exercice 2023, la nouvelle vision stratégique développée par le bureau, à
savoir «Faire du Mali une terre d’investissement», a été le fil conducteur de
toutes les interventions. Selon Mossadeck Bally, pour faire entendre ce message
clé du CNPM, le bureau a beaucoup œuvré pour restaurer et dynamiser le CNPM,
lui donner sa place sur l’échiquier national et international. Aussi, le bureau
a déterminé la stratégie et les moyens d’actions pour atteindre son objectif
principal : Faire du Mali une destination d’investissement. «Notre pays
traverse, en effet, une période de crise et de défis colossaux à relever. Les
entreprises maliennes souffrent. L’entrepreneur malien est, aujourd’hui, un
homme ou une femme stressé et sous tension», a-t-il déploré.
Mossadeck Bally a
fait constater que malgré les chocs, internes et externes, les chefs
d’entreprise se battent au quotidien pour la
survie de leurs entreprises, pour
préserver l’emploi, avec énergie et détermination. Aussi, dira-t-il, ces
derniers continuent de faire tourner l’économie du pays. Il ressort du rapport
d’activités présenté à l’assistance qu’en ce qui concerne la contribution du
CNPM à la relance durable de l’économie nationale, le nouveau bureau a
identifié cinq facteurs majeurs de compétitivité sur lesquels il fallait
absolument agir.
Il s’agit de l’énergie, des infrastructures, des ressources
humaines, du financement et de la fiscalité. Les cinq groupes de travail mis en
place pour examiner ces différents sujets et proposer des pistes de solution,
ont déposé les conclusions de leurs travaux au mois d’août 2023, après
d’intenses débats. «Le 11 novembre 2023, les rapports établis par ces groupes
ont été présentés aux membres du gouvernement, au Conseil national de
Transition, ainsi qu’aux Partenaires techniques et financiers. Ces actions de
plaidoyer se sont achevées le 20 février 2024, par la remise officielle des
cinq rapports au chef de l’État», a rappelé le président du CNPM.
En outre,
au cours de l’année 2023, le bureau du CNPM a également plaidé fortement auprès
des autorités et des partenaires au développement pour la prise en compte du
«Mémorandum du secteur privé dans le cadre des réformes pour l’amélioration du
climat des affaires». Ce mémorandum
contient beaucoup de propositions de mesures conjoncturelles et structurelles
destinées à faciliter la transformation structurelle de notre économie
nationale. Selon Mossadeck Bally, le secteur privé contribue de manière
essentielle à la croissance économique, la création d’emplois et la réduction
de la pauvreté.
«En tout état de cause, le CNPM reste mobilisé pour que toutes
les revendications des chefs d’entreprise trouvent toujours des réponses
appropriées», a-t-il assuré. Il a, par ailleurs, expliqué que dans le cadre du
renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles l’organisation,
le bureau a élaboré un «Plan stratégique de développement» pour la période
2023-2027. Aussi, dans le domaine du dialogue social, le CNPM a apporté une
contribution décisive à la signature du Pacte de stabilité sociale et de
croissance le 23 août 2023. Le Patronat a également contribué, au niveau
national, à la résolution de tous les conflits du travail, renforçant ainsi ses
liens traditionnels avec les centrales syndicales de travailleurs.
S’agissant
du domaine du partenariat avec les pouvoirs publics, on note l’organisation
régulière de webinaires mensuels et de «Petits déjeuners professionnels», une
démarche qui a ouvert aux membres du CNPM de nouvelles opportunités de
discussions avec le gouvernement et le législateur sur des sujets qui
préoccupent particulièrement le secteur privé.
Et dans le domaine de la coopération, le rayonnement de l’organisation patronale aux niveaux sous-régional, régional et international, est un réel motif de satisfaction, selon son président. Malgré ces avancées notables, le bureau est conscient des défis majeurs, dont la relecture des statuts et du règlement intérieur des groupements patronaux, des conseils patronaux de région et du CNPM, à relever pour permettre au secteur privé de jouer pleinement son rôle de moteur de la croissance.
Babba COULIBALY
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