La plantation d’arbres constitue un moyen efficace de lutte contre le changement climatique
Un
nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE) décrit la pression croissante que ces événements climatiques
exercent sur les infrastructures dans tous les secteurs, depuis les réseaux
d’électricité, de communication et de transport jusqu’au traitement de l’eau et
des déchets. Les pays en développement étant souvent plus durement touchés.
Le
rapport intitulé «Des infrastructures pour un avenir résilient face au changement
climatique», publié mardi denier, recommande aux pouvoirs publics de prendre
systématiquement en compte la résilience climatique dans la planification et
les décisions relatives aux infrastructures. Cela, afin de réduire la
vulnérabilité économique et sociétale et d’éviter les coûts à long terme. Les
mesures de résilience face au changement climatique peuvent aussi protéger le
rendement des investissements, garantir la continuité de l’activité et soutenir
la croissance économique et le développement.
Lors
de la dernière Conférence des Nations unies sur le changement climatique
(COP28), les pays se sont engagés à renforcer la résilience de leurs
infrastructures d’ici 2030. Ils devront agir pour y parvenir, et les autorités
régionales et locales ont un rôle essentiel à jouer à cet égard, car elles sont
à l’origine de 69 % des investissements publics présentant un intérêt pour le
climat dans les pays de l’OCDE.
Les investissements nécessaires pour mettre ces
opportunités à profit sont considérables : selon les analyses de l’OCDE, de la
Banque mondiale et du Programme des Nations unies pour l’environnement, il
faudra consacrer 6.900 milliards USD chaque année aux infrastructures d’ici
2030 pour atteindre un niveau d’investissement compatible avec les ODD et l’Accord
de Paris.
En
parallèle, les actifs d’infrastructure représentent une fraction importante des
dommages économiques, et les pertes économiques dues aux catastrophes ont été
multipliées par huit entre les années 1970 et les années 2000.
Les pertes subies par les entreprises dont les
activités sont perturbées (manque à gagner, par exemple) s’en trouvent
démultipliées. «Bien choisis, les investissements dans les infrastructures
peuvent améliorer la qualité de la croissance, en soutenant l’action climatique
tout en protégeant la biodiversité, réduisant la pollution et renforçant la
résilience face aux risques induits par le changement climatique», a déclaré le
secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann, dans un communiqué publié le 9
mars par l’Organisation.
Les
pays en développement sont beaucoup plus exposés aux catastrophes climatiques,
surtout les pays les moins avancés et les petits États insulaires en
développement, qui sont entre 10 et 30 fois plus vulnérables que les pays de
l’OCDE. Ils sont confrontés à d’importantes pénuries de ressources et à des
coûts de financement plus élevés, ce qui limite leur capacité à bâtir des
infrastructures de qualité. Pour relever ces défis, le rapport souligne la
nécessité d’inventer de nouvelles formes de partenariats internationaux et
d’accroître la mobilisation des ressources par les banques de développement.
Au-delà
des besoins financiers, le rapport met également en évidence l’efficacité des
solutions fondées sur la nature – comme le recours aux mangroves ou aux récifs
coralliens pour réduire les risques d’inondations côtières ou d’ondes de
tempête - qui constituent des mesures efficaces par rapport à leur coût pour
protéger les actifs d’infrastructure et les services.
Le
rapport formule des réflexions importantes à l’intention des responsables
publics et des parties prenantes et propose des outils pour bâtir des
infrastructures plus résilientes face au changement climatique.
Synthèse
Issa DEMBELE
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