«Époux»
des veuves des militaires et paramilitaires tombés au champ d’honneur et «père»
de leurs orphelins, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi
Goïta, ne les a pas oubliés en ce mois de la solidarité et de lutte contre
l’exclusion sociale. Son conseiller spécial chargé des œuvres sociales, Aguibou
Dembélé, a en effet, remis, hier, 100 kits alimentaires composés de 50 kg de
riz et de mil, de bidons d’huile de 20 litres, de 5 kg de pâte alimentaire à
ces familles de militaires et paramilitaires de Bamako. Soucieux de l’avenir
des orphelins, le chef de l’État leur a également remis 100 kits scolaires. La
cérémonie s’est déroulée au Génie militaire.
Ce geste a
fortement ému la représentante des bénéficiaires, Mme Mariko Djénèbou Ballo.
Elle a affirmé que grâce au cœur charitable du Président de la Transition, les
veuves des militaires et paramilitaires parviennent à élever en toute sérénité
leurs enfants. «Nous n’avons pas ressenti l’absence de nos défunts époux grâce
au Général d’Armée Assimi Goïta», a-t-elle indiqué.
Le
directeur du Service social des Armées, le colonel-major Bréhima Samaké, a
déclaré que ce don n’est pas une première du genre dans le cadre des œuvres
présidentielles. Selon lui, elle est la suite de plusieurs activités sociales
déjà réalisées à leur niveau au profit des veuves, orphelins et des blessés de
guerre. L’officier supérieur a indiqué que le Général d’Armée Assimi Goïta a le
souci des autres particulièrement les familles des militaires.
D’après lui, ce
cadeau va soulager sans nul doute ces nombreuses familles de leurs compagnons
d’armes morts pour la défense de l’intégrité territoriale du Mali. «Nous vous
donnons l’assurance que cette donation sera utilisée à bon escient par les
veuves et les orphelins de nos compagnons d’armes, morts pour le Mali», a
rassuré le colonel-major Bréhima Samaké.
Quant au conseiller spécial du Président de la Transition, il a expliqué que le Général d’Armée Assimi Goïta, à travers ce geste de cœur, veut transmettre son soutien aux veuves et orphelins des militaires et paramilitaires et leur faire comprendre qu’ils ont le soutien de tout le peuple malien. Aguibou Dembélé a demandé aux enfants bénéficiaires des kits scolaires, de bien solidifier leurs connaissances à l’école afin de participer à la construction du Mali kura.
Jessica K. DEMBELE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.