
Dans la matinée du 22 novembre 2024, l’attention du monde entier était prêtée à la ville de Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan qui abritait la 29è Conférence des parties à l’Accord-cadre des Nations-unies sur le changement climatique (COP29). Le suspens aura duré environ deux semaines ( du 11 au 22 novembre). En fin de matinée, la nouvelle est tombée. Les pays riches se sont engagés à contribuer à hauteur d’au moins 300 milliards d’euros par an, à la lutte mondiale contre le changement climatique, sur plus de 1.000 milliards par an, qu’espéraient les pays en développement.
Chaque jour, chaque semaine qui passent, une partie du globe fait face aux conséquences désastreuses du dérèglement climatique qui menacent notre existence. Ce fait, estiment les scientifiques du climat, est imputable aux activités humaines. L’homme est devenu le premier ennemi de la nature au lieu d’être son protecteur. L’Afrique et particulièrement le Mali, subit de plein fouet les conséquences de ce phénomène avec des sécheresses récurrentes, des inondations dévastatrices et la dégradation continue des terres.
La situation est d’autant plus préoccupante dans ce pays que cette année, les conditions climatiques extrêmes ont sévèrement impacté les cultures. Les inondations consécutives aux fortes précipitations jamais enregistrées depuis près de 60 ans, précise Mali-Météo, ont affecté plus de 875.000 hectares de terres agricoles selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Ceci a donné lieu au pourrissement des capsules basales en compromettant significativement le rendement des plantations. C’est dans ce contexte que l’Agence belge de développement ( Enabel) met en œuvre des projets ambitieux pour renforcer la résilience des populations et atténuer les impacts du changement climatique.
Un modèle d’adaptation climatique issu du terrain- Le Portefeuille thématique climat Sahel au Mali ( PTCS), un projet d’une durée de quatre ans (2022-2026), démontre que des solutions existent pour lutter contre le changement climatique, même dans les contextes les plus vulnérables. Il s’agit d’un modèle qui peut être répliqué dans d’autres régions du monde.
Au Mali, il se concentre sur la Région de Koulikoro, une zone stratégique située entre deux bassins versants majeurs (Dlaning et Dlamba ). Ce territoire d’une superficie d’environ 1,42 million d’hectares, est particulièrement vulnérable à la dégradation des terres et aux impacts du changement climatique. Dans sa mise en œuvre, le Projet cible quatre communes clés que sont Doumba, Sirakorola, Koula et Méguétan. Il intègre également l’espace économique partagé du pôle urbain de Koulikoro.
Dans le cadre des négociations internationales sur le climat, le PTCS met en avant l’importance des actions locales intégrées pour répondre à un problème global. Son approche participative et inclusive peut servir de modèle pour d’autres régions du monde confrontées aux mêmes défis. À travers la restauration des terres, le renforcement des capacités locales et la mise en œuvre de solutions innovantes, le PTCS montre que la résilience climatique passe par des initiatives collectives et ancrées dans les réalités locales.
Le PTCS Mali contribue à l’atteinte des objectifs de la Grande muraille verte. Il appui la Contribution déterminée au niveau national dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, contribue à la restauration des terres dégradées avec un objectif de 10.000 ha d’ici 2026 et renforce la gouvernance autour des ressources naturelles à travers les acteurs nationaux.
Le Portefeuille thématique climat Sahel constitue un exemple concret de l’engagement d’Enabel en faveur du climat. Ce Projet, mis en œuvre dans plusieurs pays du Sahel à l’instar du Mali, vise à restaurer les écosystèmes dégradés, à améliorer la gestion des ressources naturelles et à renforcer les capacités locales. Enabel-Mali en collaboration avec les acteurs nationaux et régionaux jouent un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique au Sahel. Grâce à des projets comme le PTCS, l’Agence belge de développement contribue à renforcer la résilience des populations et à préserver les écosystèmes.
Pour soutenir ces actions et leurs assurer une durabilité, l’Agence appelle les acteurs internationaux à intensifier leurs efforts pour soutenir les pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique. Elle se dit convaincue que ce sont les petites actions mises ensemble qui deviennent de grandes actions de lutte. C’est unis que nous parviendrons à inverser la courbe du dérèglement du climat, au bénéfice de l’humanité.
Cheick Amadou DIA
Il est prévu cette année, 11.696.721 tonnes de céréales et 682.000 tonnes de coton graine. De quoi amorcer la campagne de 2026 avec sérénité.
L’institution financière mondiale est venue s’enquérir des préoccupations du gouvernement malien dans la conduite de ses actions de développement de façon générale, et proposer des pistes de solutions à la crise économique couplée à la crise politico-sécuritaire qui secoue notre pays.
Cet ancien des Organisations non gouvernementales internationales au Mali, s’était d’abord mué en promoteur d’un campement touristique dans la ville de Tombouctou où il résidait, avant de devenir aujourd’hui un producteur agrobiologique. Sa ferme de 3 hectares se trouve à Yola, près de.
Cette rencontre stratégique est devenue, au fil des ans, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur les défis et opportunités du secteur agricole au Mali.
Le Programme, qui s’étend sur 3 ans (2024-2027), est financé par le Royaume des Pays-Bas en partenariat avec l’Unicef.
Le projet, étalé sur sept ans (2023-2030), prévoit d’accroître l’adoption de pratiques intelligentes de restauration et l’amélioration de l’accès aux opportunités de revenus pour plus de 2 millions de personnes dans le Delta intérieur du Niger. Mais aussi le tracé de la Grande murai.