
La préservation du pouvoir d’achat des consommateurs fait partie des priorités des autorités locales
La direction régionale du Commerce et de la Concurrence de Kayes a procédé, lundi, à la fermeture de certaines de boutiques à Diboli, à la frontalière du Sénégal, pour non-respect des prix du sucre, annonce la cellule de communication du gouvernorat. «La fermeture de ces boutiques pose la problématique du respect de la réglementation en vigueur dans le domaine du commerce. Les autorités régionales sont déterminées à s’investir pour que les marchés soient suffisamment approvisionnés en vivres et que les prix soient abordables pendant le mois de Ramadan afin de soulager les populations», explique la même source.
À la vielle du mois de Ramadan, le gouverneur de la Région de Kayes, le Général de brigade Moussa Soumaré, s’était, en compagnie du directeur régional du Commerce et de la Concurrence, rendu en certains points de vente et magasins de la cité des rails pour s’assurer de la disponibilité des stocks alimentaires et des prix. À l’issue de cette descente sur le terrain, il avait invité les opérateurs économiques à vendre les vivres (céréales et autres produits alimentaires) conformément aux prix plafonds. Moins d’un mois avant, le directeur régional du Commerce et de la Concurrence de Kayes, Robo Bayo, et ses agents avaient saisi d’importantes quantité de produits périmés et avariés en certains points de vente de la ville de Kayes.
Il s’agit de produits alimentaires et de médicaments d’une valeur de 455 millions de Fcfa. Les produits alimentaires ont été incinérés, le 15 février 2025, en présence des services compétents dont la direction régionale de la santé. «Nous avons estimé que ces produits sont impropres à la consommation. Les conditions de conservation de certains médicaments ne sont pas bonnes même si leur délai d’expiration n’est pas encore dépassé. On constate également que les boissons sont conservées dans des lieux inappropriés. Les salles de conservation des produits, dont les boissons et les médicaments, ne sont pas aérées», a expliqué Robo Bayo qui a saisi la justice de Kayes le 21 janvier dernier.
Dans un entretien avec l’Amap, Robo Bayo a expliqué que la direction générale du Commerce et de la Concurrence et ses services régionaux «peuvent initier des missions à tout moment pour s’assurer de la bonne application de la loi N°2015/036/ du 15 juillet 2015 portant protection du consommateur. L’article 38 de cette loi stipule que «les prix des biens, produits et services sont libres sur toute l’étendue du territoire national et sont déterminés par le seul jeu de la concurrence.» «Toutefois, dans les secteurs économiques et dans les localités ou la concurrence par les prix est limité pour quelque raison que ce soit, dans des situations de crise ou dans les cas de hausse excessive sur le marché, le gouvernement peut, par décret pris en Conseil des ministres, réglementer, fixer ou limiter la concurrence sur les prix.»
D’après l’article 49 de la loi, «la détention en vue de la vente, la vente ou l’utilisation de biens toxiques, nocifs ou dangereux pour la santé du consommateur en dehors des dispositions réglementaires sont interdites». «Notre hiérarchie nous a instruit de faire des saisies, car les gens peuvent influer sur le cours des marchés pendant les périodes de grande consommation comme le mois de Ramadan, les périodes de fêtes, surtout celles de fin d’année. Certains peuvent profiter de ces fêtes pour introduire des produits périmés et avariés sur le marché», a expliqué le Robo Bayo.
Pour mettre les populations à l’abri de toute spéculation sur les prix dans les différents points de vente, le directeur régional du Commerce et de la Concurrence mise sur la collaboration des organisations de la société civile. Cette structure travaille également en étroite collaboration avec la direction régionale de la santé et la représentation régionale de la Pharmacie populaire du Mali pour la gestion des médicaments périmés et avariés.
Bandé Moussa SISSOKO / AMAP - Kayes
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