
Ces derniers ont fini par avoir le dessus. Mais dans la nasse, ils ont laissé le leur beaucoup plus ancien Visiblement le grand banditisme n’est pas près de disparaître
dans le quotidien des populations de la ville de Bamako et ses environs. Et
bizarrement chaque jour qui passe, c’est un, voire plusieurs cas d’agressions
ou de vol à main armé qui se déroulent quelque part dans la capitale.
Apparemment, la situation semble avoir
atteint une telle proportion, que les rues
semblent peu sûres pour les pauvres populations, victimes potentielles
des bandits de tout acabit. Surtout les propriétaires de moto Dajkarta qui sont
assez souvent dans le viseur des voleurs. Naba, héros malheureux de cette
histoire en sait quelque chose, lui qui vient de vivre récemment une situation
malheureuse dans le quartier de Niamana, à la périphérie sud est de la Commune
VI du District de Bamako.
Naba fait partie de cette catégorie de jeunes qui profitent
du week-end pour passer du bon temps entre amis. Histoire de passer le temps
autour d’un cercle de thé dans le grin, ces
lieux de regroupement des jeunes où ils discutent de tout et de rien. C’était
le cas du trentenaire Naba ce jour-là. Celui-ci avait fait de cela une habitude
tous les week-end pour y passer nuitamment le temps.
Peu de temps avant cette triste histoire qui
lui est tombée dessus, le bonhomme venait d’acquérir une moto Djakarta flambant
neuf. Le garçon n’était pas ignorant des risques que courent les propriétaires
d’engins à deux roues lorsqu’ils se déplacent la nuit à Bamako. Cependant, la
distance qui sépare son domicile du grin l’obligeait à se servir de son engin.
Surtout que l’engin était tout neuf.
Le week-end où les faits se sont passés, Naba a quitté son
domicile comme il en avait l’habitude vers 21 heures. Il a pris la route pour
se diriger vers le domicile de son copain qui jouxte le flanc d’une colline
surplombant le secteur. Un adage ne dit-il pas que nul ne peut prévoir ce qui
peut se passer les secondes suivantes. Cette nuit-là, le jeune homme ne pouvait
pas imaginer qu’il allait perdre sa nouvelle moto dans des conditions qui le
marqueront un bon moment. Tant les choses sont allées vite.
Le garçon a allumé le moteur de son engin pour prendre la route. Quelques vrombissements ont suffi pour qu’il disparaisse dans la nuit noire. Arès avoir roulé sur une distance relativement longue, au moment où il s’y attendait le moins, son chemin a croisé celui de deux jeunes.
Comme lui,
ces derniers (des braqueurs professionnels) conduisaient également leur engin. L’occasion était très
belle pour eux de laisser échapper une telle proie. Pour intimider leur future
victime, tout en continuant à rouler ils se sont dangereusement approchés de
Naba.
C’était une façon pour eux de l’obliger à s’arrêter. Puis, sans lui donner le temps de réaliser ce qui était sur le point de lui arriver, ils l’ont intimé l’ordre de leur remettre la moto.
Mais Naba ne voulait pas se séparer de son engin flambant neuf. Il a tenté de
faire la sourde oreille en refusant catégoriquement d’obéir à l’injonction de
ses bourreaux. Il ne leur donne pas le temps de comprendre ses intentions, il a
mis le plein gaz au moteur pour essayer de s’échapper. C’est en ce moment que
les braqueurs lui ont montré leur vrai visage. Face à l’attitude du jeune
homme, l’un des bandits a immédiatement brandi un pistolet pour obliger Naba à
obtempérer.
Cette façon de faire des malfrats semblait ne pas avoir fait
ses effets sur leur victime. Celle-ci a tenté de s’enfuir malgré tout. Décidé à
ne pas laisser sa nouvelle moto entre les mains de ses agresseurs, Naba a accéléré
avec la ferme intention de leur échapper. Puis, une course poursuite s’est
engagée entre les braqueurs et leur victime en pleine rue.
Les premiers se sont
mis à tirer des coups de feu en direction de la seconde sans l’atteindre. Très teigneux, et visiblement décidé à garder
son bien contre vents et marrées, le jeune homme a pris le risque de tout faire
pour échapper aux deux bandits qui lui tiraient dessus alors qu’il les avait déjà
devancé. Heureusement, aucune balle de fusil ne l’atteindra durant la course
poursuite qui a duré plusieurs minutes.
Il avait profité du fait que sa moto était en meilleur état que celle de ses poursuivants pour prendre de l’avance. Mais par la suite, les bandits qui ne voulaient lui laisser aucune chance ne l’ont pas lâché du tout. Arrivé à un carrefour, le jeune homme a été obligé de se laisser tomber avec sa moto. Il avait constaté la présence de quelques passants dans une rue adjacente, avec l’espoir que ces derniers pourront le secourir.
Pendant que Naba se trouvait à terre, les bandits armés se sont approchés de
lui pour le déposséder de son engin par la force. Il ne pouvait que crier pour
alerter d’éventuels secouristes.
Sa voix a fini par attirer l’attention de quelques passants.
Ces derniers se sont approchés de la scène digne d’un film d’action pour le
porter secours. Malgré tout, les bandits, très sûrs d’eux- mêmes, n’ont pas
fui. Au contraire. Ils se sont agrippés sur leur victime à terre pour extraire
ses deux mains du guidon de son engin.
Au même moment, ils faisaient des tirs
de sommation pour dissuader la foule qui grossissait. Ils en ont profité pour
s’emparer de la nouvelle moto de leur victime. Ils se sont fondus dans la
nature laissant sur place leur vieil engin.
Quelques témoins de la scène se sont lancés à leur recherche dans les alentours immédiats, sans succès. Finalement, Naba, s’est approprié leur vieil engin avec lequel il s’est dirigé au commissariat de police le plus proche pour faire sa déclaration de vol. Et déposer une plainte contre X pour braquage à main armé.
Tiedié DOUMBIA
Ils semaient la terreur dans la localité et empêchaient les populations de vaquer librement à leurs affaires. Mais force est finalement restée à la loi.
Lutter contre la criminalité en faisant en sorte que la peur et l’insécurité changent de camp demeure l’ultime conviction de la Police nationale..
Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué et sa collègue de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Oumou Sall Seck, ont partagé, mercredi dernier au sein du complexe sportif d.
La présidente du Réseau des sciences du patrimoine culturel ancestral africain du Mali (RSPCAA), Aminata Ouattara, a remis vendredi dernier, des vivres aux veuves et femmes vulnérables de Kabala dans la Commune rurale de Kalaban coro..
Dans la nuit du 17 au 18 mars dernier, une station d’essence sise à Tiébani, (Commune rurale de Kalabancoro) a pis feu, causant d’énormes dégâts matériels..
Le 1er vice-président de la délégation spéciale de la mairie du District de Bamako, Siriman Sakho, a lancé, mercredi dernier, l’opération d’évacuation du dépôt d’ordures du quartier Point-G. C’était en présence du représentant du chef de quartier de la Commune III, Seydou Fofana,.