
La cérémonie
dinatoire s’est déroulée en présence des
membres du gouvernement, des diplomates accrédités auprès de notre pays et
d’autres personnalités. Le chef de la diplomatie malienne a, au nom
des autorités de la Transition, exprimé toute sa gratitude et sa satisfaction
pour le travail accompli par les deux ambassadeurs qui, selon lui, constituent
des modèles à travers leur engagement et leur traitement équilibré des rapports entre nos pays.
Abdoulaye Diop de dire que nos États ne sont pas que des voisins. «Nous avons
des liens qui dépassent les États. Ce sont des liens séculaires, des liens
de famille tissés au fil des ans», a insisté le ministre des Affaires étrangères.
Selon Abdoulaye Diop, chacun d’eux a œuvré pour faire avancer «notre coopération,
la rendre plus dynamique, plus ouverte».
De même, l’ambassadeur de la République
islamique de la Mauritanie a remercié le président de la Transition, le colonel
Assimi Goïta, le gouvernement et le peuple malien pour les marques d’attention
et d’hospitalité à son égard. Ahmedou Ould Ahmedou a salué l’exemplarité des
liens de coopération entre nos deux pays. En témoignent, selon lui, les liens
privilégiés entre les présidents Mohamed
Ould Cheikh El Ghazouani et Assimi Goïta. Pour lui, ces relations privilégiées
restent un rempart irremplaçable qu’il faudra préserver et consolider à tout
prix. Dans le cadre de la refondation de l’État, Ahmedou Ould Ahmedou a noté
des progrès. Parmi ceux-ci, les Assises nationales de la refondation (ANR), le
découpage administratif, le code électoral et la mise en place de l’Autorité
indépendante de gestion des élections (Aige). Ahmedou Ould Ahmedou quitte le Mali
pour occuper la même fonction à Dakar.
En fin de séjour également, l’ambassadeur
sortant du Sénégal, pour sa part, a magnifié la «djatiguiya» légendaire du peuple malien. Indiquant que du 22 juillet
2018 date de son arrivée à Bamako, le président Macky Sall a effectué trois
visites «importantes» au Mali. Il s’agit de celle de décembre 2019, de juillet
2020 et d’août 2022. Birama Mbagnick Diagne a rappelé la relance de la Grande
commission mixte en mars 2021 à Dakar. À l’époque, a-t-il dit, cette rencontre
a réuni les autorités maliennes et sénégalaises ainsi que les secteurs privés
des deux pays opérant sur le corridor Dakar-Bamako. Ainsi, a ajouté le
diplomate sénégalais, une douzaine d’accords, touchant la santé, l’enseignement
supérieur, l’entraide judiciaire, l’extradition, la défense et la sécurité, ont
été signés.
«Depuis 2020, les volumes de transit import et export malien par le
Port de Dakar a connu une croissance régulière et soutenue, atteignant un
niveau record d’environ 4.500.000 tonnes», a fait remarquer Birama Mbagnick
Diagne, affirmant que le Mali demeure le premier partenaire commercial du Sénégal.
En décembre 2021, le mode 3 «Hamaciré Ndouré» entièrement dédié à la réception
des navires de marchandises maliennes a été inauguré, a-t-il fait savoir. S’y
ajoutent le port sec de Tambacounda et les entrepôts de stockage de pétrole en
vue à Kidira.
Sur le plan militaire, l’ambassadeur a relevé que son pays et le nôtre sont liés par une longue tradition de coopération dans le cadre de la formation, du renforcement des capacités et de sécurisation des zones transfrontalières. Il s’est réjoui de l’intégration de la communauté sénégalaise au Mali. Au moment où, il s’apprête à quitter notre territoire, Birama Mbagnick Diagne estime que notre État s’est inscrit dans une dynamique très positive devant le conduire à la sortie de crise. Il a comme nouveau poste la Mauritanie. La cérémonie dinatoire a pris fin par la remise des cadeaux aux deux diplomates par le ministre Abdoulaye Diop.
Namory KOUYATE
Au Centre international de conférences de Bamako, deux experts de la Commission de rédaction du projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale, l’ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Général à la retraite Yamoussa Camara et l’universitaire D.
La Commission de rédaction du projet de Charte pour la paix et la réconciliation nationale, à un mois de la fin de sa mission, a fait hier le bilan de ses travaux..
Ce travail, mené par la Commission nationale de vulgarisation des symboles de l’État, a concerné le drapeau, l’hymne national, la devise, les armoiries et le sceau.
Enseignant-chercheur à la faculté de droit privé de l’Université Kurukanfuga de Bamako et secrétaire général adjoint de l’Association malienne de droit pénal, Dr Boubacar Bocoum, cogite sur l’arsenal juridique que l’État a mis en place pour lutter contre la cybercriminalité.
Dans nos échanges avec le procureur de la République du Pôle national de lutte contre la cybercriminalité, Dr Adama Coulibaly, a dit en substance que sa juridiction est compétente pour statuer sur les affaires en lien avec la Loi n°00-046 du 7 juillet 2000 portant régime de presse et d.
Intitulé «La Confédérale», cet hymne est une œuvre musicale et poétique qui incarne l’âme commune, les valeurs fondatrices et les ambitions collectives des peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Composé de trois couplets et deux refrains, il se veut à la fois un repère identitair.