La cérémonie d’ouverture a été coprésidée
par la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Clara De
Sousa et le président du CNPM, Mossadeck Bally. Organisée
à la demande du CNPM, cette Journée fait suite aux discussions tenues avec le
secteur privé malien en février dernier dans le cadre de la préparation de la
Note d’engagement pays (CEN) du groupe de la Banque mondiale.
La Journée avait
pour objectifs d’écouter et recueillir les préoccupations des acteurs du
secteur privé. Elle visait également à identifier les voies pour une meilleure
participation de ce secteur aux projets de l’institution financière
internationale durant leur conception, leur mise en œuvre et leur
suivi-évaluation.
Selon
le président du CNPM, le choix de ce thème cadre parfaitement avec la nouvelle
vision du Patronat du Mali, au regard des lourdeurs administratives et autres
préoccupations majeures, liées à l’amélioration de l’environnement des
affaires. Mossadeck Bally dira qu’il est plus que nécessaire de digitaliser les
services offerts aux citoyens pour accroître la productivité de
l’administration publique, mais aussi pour limiter l’interaction entre elle et
ses usagers.
Pour le patron des patrons maliens, la Banque mondiale, dans son
appui au développement du climat des affaires, doit prioriser ses actions de
financement pour accélérer cette transformation digitale, contribuer à la
modernisation des services publics et encourager les investissements. À ce
propos, il a adressé les remerciements du secteur privé à la Banque mondiale
pour ses appuis multiformes.
Pour
sa part, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali a
souligné qu’il importe aujourd’hui de se concentrer sur les perspectives et le
potentiel du pays. Selon elle, le secteur privé peut transformer la structure
économique du Mali, générer des richesses, tirer la croissance et produire des
emplois.
Clara De Sousa a expliqué que l’une des priorités de son institution
au Mali est d’investir davantage dans le développement du secteur privé, à
travers la finance, l’innovation et la compétitivité. Dans ce contexte,
a-t-elle fait remarquer, le nombre de jeunes Maliens qui vont entrer sur le
marché du travail dans les prochaines années, est estimé à 400.000 par an.
Pour
la responsable de l’institution financière, c’est un chiffre important qui
nécessite que «nous les équipions avec des compétences adéquates, recherchées
par les employeurs, afin qu’ils puissent générer de l’emploi à travers la
création de leurs propres entreprises».
En
outre, la directrice des opérations de l’institution de Bretton Woods a estimé
qu’un cadre de concertation privé-privé efficace avec un plaidoyer fort auprès
des autorités, peut jouer un rôle déterminant dans l’agenda des réformes, ainsi
que celui des grands projets de développement. Ce travail ne serait pas
possible sans l’engagement du secteur privé.
«J’ai eu le plaisir de rencontrer
plusieurs d’entre vous en personne et j’ai été impressionnée par votre
abnégation, votre passion et surtout votre contribution à la création d’emplois
et à la croissance de l’économie.
Je dis souvent qu’il faut changer le narratif
du Mali pour en parler positivement et vous êtes l’une des clés de ce
changement», a-t-elle déclaré à l’endroit des acteurs du secteur privé. Elle a
aussi espéré fonder que cette journée aboutira à des propositions concrètes
permettant l’amélioration de l’environnement des affaires, mais aussi de
dynamiser et renforcer le secteur privé.
Amadou GUEGUERE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.