
Inauguration du Centre d’excellence (Cedex),
qui forme des jeunes en matière de réparation et de maintenance des produits électroniques
Le directeur du Complexe numérique de Bamako (CNB), Hamed
Salif Camara, et celui de Danew Talla Electronics (DTE), Modibo Talla, ont procédé
lundi dernier à la signature d’une convention de partenariat entre leurs
structures.
La cérémonie, couplée à l’inauguration du Centre d’excellence
(Cedex), s’est déroulée dans les locaux du CNB à Hamdalaye ACI 2000. C’était en
présence du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la
Modernisation de l’administration, Harouna Mamadou Toureh et son collègue de
l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle,
Bakary Doumbia.
À travers ce partenariat, le CNB et DTE entendent contribuer
à dynamiser le secteur du numérique et des technologies de l’information et de
la communication (Tic) au Mali et faire de notre pays un hub technologique à
vocation sous-régionale à travers la mise en place d’un Cedex et d’un cluster
industriel pour les entreprises. Autres objectifs : accompagner les
politiques publiques du gouvernement, satisfaire les besoins de la population
en termes d’accès aux terminaux électroniques et mettre en place un réseau de réparateurs
sur l’ensemble du territoire.
Le CNB a été créé en 2011. Mais, selon son directeur général,
c’est pendant cette période de la transition que la structure a effectivement démarré.
Ainsi, Hamed Salif Camara a salué les autorités de la Transition et, singulièrement,
le ministre en charge de la Communication dont l’engagement a permis l’opérationnalisation
effective de cet ambitieux projet.
Il rappellera que le Complexe numérique de
Bamako a deux vocations principales. La première est la formation et la
transformation des jeunes. Et la seconde est le développement de l’écosystème
du numérique. Pour lui, la réussite de ces missions permettra de soulager tout
le monde, car elles rentrent dans le cadre de l’emploi des jeunes.
Hamed Salif Camara a également souligné que la première
phase de ce projet a été financée par la Banque africaine de développement
(Bad). Il a appelé les institutions financières à se joindre à cette
institution financière pour faire avancer les startups dans un «Mali
intelligent». «Investir dans le numérique, c’est investir dans le bien-être des
Maliens», a conclu le patron du CNB.
L’entreprise DTE a été créée en décembre 2021. La jeune société
porte un projet ambitieux pour le Mali dans le domaine du numérique, selon son
directeur général. Modibo Talla s’est dit convaincu que ce partenariat avec le
Complexe numérique permettra d’aider les institutions et les entreprises
maliennes à se développer dans le domaine du numérique.
Le projet comprend trois volets dont les deux premiers sont
l’installation d’une usine d’assemblage de PC et de tablettes à Bamako, et la
création d’un réseau national de réparation-maintenance couvrant l’ensemble du
pays. Le dernier volet porte sur l’appui au programme de digitalisation et de
transformation numérique au Mali.
En ce qui concerne le premier volet, Modibo
Talla a révélé que l’ensemble des équipements de la première ligne d’assemblage
sont déjà installés à Niaréla. Et que la pré-production démarrera dans quelques
semaines. Aussi, DTE prévoit-il de s’installer à partir de 2024 sur le site du
Complexe numérique de Bamako à Dialakorobougou, où il mettra en place des
lignes qui permettront de produire près de 500.000 tablettes et PC par an. Ce
qui permettra de générer 300 emplois dans cette localité.
Pour la réparation et la maintenance des produits fabriqués, DTE a décidé de former un millier de jeunes. Une première vague de 47 apprenants a été déjà formée par le Cedex qui accueille, depuis le début de ce mois, la deuxième vague. Au total, l’entreprise envisage de créer 1.300 emplois d’ici à 2025.
N'Famory KEITA
L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei) et l’École nationale d’administration (ENA) ont signé hier dans les locaux de l’ENA, un protocole d’accord de partenariat.
Le Centre de formation pratique forestier Jean Djigui Keïta (JDK) de Tabakoro a abrité, vendredi dernier, un atelier de formation de 30 agents de la brigade anti-braconnage (composante forestière et militaire) sur la surveillance aérienne en lien avec la sécurisation du parcours des éléphants.
Cette année, l’État a ouvert 1.489 postes contre 883 en 2021. Environ 30.000 dossiers de candidature étaient déjà déposés dans l’ensemble des lieux de dépôt du pays.
Cette seconde phase du Programme de développement intégré des ressources animales et aquacultures au Mali entend toucher 120.000 bénéficiaires jeunes et femmes.
La décision a été prise à la faveur d’une mission de revue à mi-parcours validée lors de la 3è session extraordinaire du Comité national de pilotage du 20 juillet dernier. La concrétisation de cette phase verra la réalisation des grands travaux d’aménagement pour un coût d’environ .
Financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars, environ un peu plus de 75 milliards de Fcfa, le Projet d’amélioration du secteur de l’énergie au Mali (Pasem) entend assurer une viabilité financière à long terme à la société énergie du Mali (EDM-SA)..