
Afin d’apporter des
solutions appropriées aux problèmes de pénurie de farine dans notre pays, les
opérateurs économiques privés et le gouvernement ont décidé de miser sur la
transformation de nos produits agricoles. Par rapport à la problématique, le
ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, a dirigé hier,
dans les locaux de son département, une réunion technique avec les meuniers.
Cette rencontre a été l’occasion pour le ministre Diallo d’avoir un échange «franc
et constructif» avec l’ensemble des industriels dans le domaine de la farine.
Le ministre de l’Industrie
et du Commerce a tout d’abord exprimé la volonté du gouvernement de prendre
toutes les mesures pour assurer un soutien aux industries de notre pays. Il a également
assuré de la disponibilité des autorités à prendre des mesures pour lutter
contre la fraude et la concurrence déloyale qui causent des dégâts dans nos
industries en terme de crédibilité.
«Après la bataille sécuritaire et
diplomatique, le temps de la bataille économique est arrivé. Les industries y
jouent un rôle extrêmement important», a expliqué le ministre Diallo, avant
d’ajouter que ce sont les industries qui créent de la richesse et qui
redistribuent les revenus. Pour cela, a-t-il affirmé, son département est
actuellement dans la relecture pour la refondation de toutes nos politiques industrielles
qui reposent essentiellement sur la transformation des produits locaux a
notamment dans le domaine de l’Agriculture.
Moussa Alassane
Diallo a estimé que toutes les difficultés que notre pays a aujourd’hui sur la
farine sont des problèmes structurels auxquels une réponse conjoncturelle par
le biais de l’importation a toujours été apportée. «C’est cela le vrai problème
que nous devons regarder en toute transparence», a identifié le ministre
Diallo, ajoutant que notre pays n’a jamais été autosuffisant en production de
farine et de sucre. Il a promis que des échanges se tiendront entre le
gouvernement et les opérateurs économiques, dans les prochains jours, pour
trouver des mécanismes et des actions à entreprendre en vue d’envisager les réformes
structurelles dans le domaine du sucre et de la farine. Cela, a-t-il fait
savoir, pour que notre pays puisse sortir définitivement de cette spirale de pénurie
sur nos marchés.
Le ministre de
l’Industrie et du Commerce a expliqué que le Mali ne produit pas suffisamment
de blé pour couvrir la demande nationale. «Aujourd’hui, le maïs est la
production agricole qui peut nous permettre d’assurer la couverture nationale
de notre besoin en matière de production de farine.
Nous avons la capacité de
produire 10 millions de tonnes de maïs», a-t-il signalé. Et de souligner que
son département est en concertation avec le ministère l’Agriculture et celui de
l’Économie et des Finances afin d’assurer la production de 10 millions de
tonnes de maïs par an de façon à ce que cette céréale puisse être transformée
en farine par nos usines et consommée par les Maliens. Cette dynamique
permettra, selon Moussa Alassane Diallo, de sortir notre pays de la dépendance
vis-à-vis de l’extérieur par rapport à la production de farine.
Makan SISSOKO
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, qui a présidé la rencontre, a expliqué que chaque année 20 millions de tonnes de riz sont consommées en Afrique de l’Ouest avec une moyenne de 45 à 55 kilogrammes par habitant. Et la demande ne cesse d’augmenter du fait de la .
Le directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Alassane Souleymane et le responsable de la Librairie Bah Sarl du Grand hôtel de Bamako, Mamadou Bah, ont signé mercredi après-midi, une convention de partenariat d’une durée d’un an..
Ce type de pluie est, selon les spécialistes, un signal d’alerte pour les autorités, les services météo et la population.
Le ministre de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, a poursuivi sa mission de supervision du plan de campagne agricole consolidé et harmonisé 2024-2025. Après les étapes de Bougouni et Dioïla, il a effectué du 25 au 26 avril dernier une visite de terrain dans les Régions de San et de Ségo.
C’est le constat fait par le ministre Youba Ba, qui a séjourné dans la zone la semaine dernière. Cette tournée s’inscrivait dans le cadre du suivi des recommandations de la 14è session du Conseil supérieur de l’agriculture.
Le Programme national du système de riziculture intensif (PN-SRI) dont il est question, vise à porter la production nationale à 5,5 millions de tonnes, contre environ 3 millions actuellement.