
Elle était organisée
par le Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel
(Cilss) sous le thème : «Les défis de la construction d’un marché régional
résilient des produits agro-pastoraux face aux chocs multidimensionnels :
l’insécurité civile, pandémie, effets du changement climatique, perturbations
du marché international».
La cérémonie de clôture était présidée par le
ministre malien de l’Élevage et de la Pêche, Youba Ba, en présence du directeur
général de l’Institut du Sahel et président du comité d’organisation de la conférence,
Dr Mohamed Abdellahi Ebbe.
Cette conférence internationale a rassemblé d’éminents
experts, des représentants gouvernementaux, des acteurs du secteur privé, des
organisations internationales et des membres de la société civile en vue de
trouver des solutions novatrices et durables aux défis économiques et sociaux
auxquels notre région fait face.
À l’issue des travaux, les participants ont
recommandé aux États de veiller à une meilleure application des politiques et mécanisme
existants et d’œuvrer à la digitalisation des outils de suivi et de contrôle
afin d’éliminer des barrières physiques qui rendent difficiles l’intégration et
la création d’une seule organisation économique à travers l’opérationnalisation
et l’application effectives du Schéma de libéralisation des échanges (SLE). Ils
ont aussi recommandé aux organisation intergouvernementales (OIG) de la région
(Cedeao, Cilss, et Uemoa), l’institutionnalisation de l’organisation et la
tenue d’éditions de la Conférence internationale sur les marchés et l’intégration
régionale au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
Les participants ont proposé la redynamisation
de la plateforme de coordination des OIG pour une meilleure gestion de la
subsidiarité, le renforcement de la collaboration entre les institutions de
recherche et les investissements dans la recherche axée sur le développement.
La conférence a recommandé de dégager des fonds souverains pour soutenir la
collecte des données sur les flux commerciaux transfrontaliers et l’appui à
l’opération fluidité qui est l’outil de mise en œuvre des protocoles et règlements
de l’Uemoa et de la Cedeao sur la libre circulation des personnes et des biens.
Ils ont aussi demandé de réfléchir à un mécanisme de coercition à l’encontre
des États défaillants notamment, la diminution des subventions. Enfin, les
recommandations ont aussi porté sur la dynamisation des grands magasins de
l’Uemoa.
Le ministre Youba Ba a rappelé que cette
rencontre s’est tenue dans un contexte où le Sahel et l’Afrique de l’Ouest sont
confrontés à des défis complexes, tels que l’insécurité civile, le changement
climatique, la pauvreté. Ces défis, selon lui, sont inextricablement liés à
notre capacité à promouvoir une intégration régionale solide et à exploiter le
potentiel de nos marchés, tout en garantissant le développement durable et
inclusif pour nos populations. Le ministre de l’Élevage et de la Pêche a salué la qualité enrichissante et
fructueuse des échanges qui ont porté sur notamment, la promotion du commerce
inter-régional, le renforcement des infrastructures, le développement du secteur
privé.
Selon le ministre Youba Ba, ces échanges ont permis de mieux comprendre les enjeux régionaux et d’identifier des opportunités pour travailler ensemble à des solutions concertées. Il s’est engagé à être le porte-parole des participants auprès des autorités des États membres de la Cedeao, de l’Uemoa, du Cilss et des partenaires techniques et financiers, pour que les résultats de cette conférence ne restent pas lettre morte.
Makan SISSOKO
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