C’est le cas de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap) qui a exécuté son budget de 2022 à hauteur de 79,88%. Ce budget s’élevait à plus de 2,4 milliards Fcfa à la date du 31 décembre 2022.
Cette bonne capacité de résilience a été positivement appréciée
lors de la 44è session ordinaire du conseil d’administration de ladite Agence,
tenue hier dans la salle de conférence du ministère de la Communication, de l’Économie
numérique et de la Modernisation de l’Administration. C’est le secrétaire général
de ce département, Alkaïdi Amar Touré, qui a dirigé les travaux, en présence du
directeur général de l’Amap, Bréhima Touré et des administrateurs.
Cette session était consacrée à l’examen et l’adoption du
rapport d’activités 2022 et celui de l’exécution du budget de 2022. Tout au
long de l’année écoulée, la «structure a assuré convenablement», selon le président
du conseil qui a salué la production régulière du Quotidien national (L’Essor)
et l’animation des journaux en langues nationales par la direction de la presse
communautaire.
Il a souligné que les différents supports médiatiques de l’Amap ont largement mis en lumière les grands évènements politiques et socioéconomiques ayant marqué l’année 2022. En somme, a résumé Alkaïdi Touré, les «difficultés n’ont pas empêché l’Agence malienne de presse et de publicité d’assurer le service public de l’information au bénéfice des citoyens».
Les résultats réalisés dans un contexte économique peu
favorable traduisent, selon le président du conseil, la volonté des autorités
de la Transition d’apporter leur soutien indéfectible à la bonne distribution
de l’information.
«La résilience de l’Amap doit beaucoup au soutien des autorités
de la Transition qui ont fait de la communication un levier important dans la
lutte pour l’affirmation de la souveraineté retrouvée», a-t-il affirmé. Et de
poursuivre : les structures en charge de la communication doivent avoir un
rôle primordial dans la guerre informationnelle.
C’est d’ailleurs en vertu de
cette volonté que «l’Amap a bénéficié au cours de l’année écoulée d’une dérogation
exceptionnelle permettant d’assurer son approvisionnement correct en intrant
d’imprimerie», a ajouté Alkaïdi Touré.
Le représentant du ministre a engagé la direction générale
de l’Agence à continuer à apporter l’information saine et équilibrée au public
malien et à trouver des solutions idoines aux difficultés actuelles. Avant de
prononcer l’ouverture des travaux, le secrétaire général a invité les
administrateurs à examiner avec rigueur les documents qui leur sont soumis pour
formuler des recommandations et des suggestions en vue d’aider l’administration
de l’établissement dans sa tâche quotidienne de management.
Aussi, a-t-il exhorté l’Agence à engager des réformes profondes et courageuses pour faire face aux différentes mutations en cours au sein du secteur. Car, a justifié Alkaïdi Touré, le développement du numérique exige de nous un changement de comportement et une capacité d’anticipation et d’adaptation à l’écosystème du numérique.
Fadi CISSE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.