
Certes, la menace terroriste est toujours
dans notre pays, mais il faut reconnaitre que la peur a changé de camp depuis
que les Forces de défende et de sécurité (FDS) ont été dotées d’équipements et
de matériels modernes par les autorités de la Transition qui ont fait de la sécurité
des Maliens et de leurs biens la priorité des priorités.
Des aéronefs, des drones de combat, des radars et des véhicules
blindés ont été mis à la disposition des FDS dont la montée en puissance ne
souffre d’aucune contestation. Résultat de cette évolution qualitative de l’Armée
: un millier de terroristes ont été éliminés l’an dernier. Plusieurs bases et
plots logistiques de l’ennemi ont été également détruits.
Si l’Armée monte en gamme dans les actions militaires, elle
réalise aussi des avancées significatives dans le domaine du social, c’est-à-dire,
la prise en charge des soldats blessés et l’appui nécessaire aux ayants droit
de ceux qui sont tombés au champ d’honneur. La culture du social et de
l’humanitaire est, aujourd’hui, une réalité au sein des FDS.
Dans ce cahier spécial consacré à la célébration de la fête
de l’Armée, nous avons surtout mis en exergue les actions sociales des FDS à
l’endroit des orphelins, veuves et blessés de guerre. Tout comme les actions
civilo-militaires sur le front. À ce propos, pour paraphraser le commandant de
la zone de Défense n°1 de Gao, le colonel Issa Bagayoko, «même si l’Armée n’est
pas une structure humanitaire, elle est tout de même une force républicaine
investie pour une mission régalienne qui est de défendre la souveraineté, de sécuriser
les populations et de les assister sur le plan humanitaire».
L’officier supérieur signale que l’Office national des
pupilles du Mali (Onapuma) et la Direction du service social des armées (DSSA)
s’activent beaucoup dans la prise en charge des orphelins, veuves et blessés de
guerre. Les différents témoignages récoltés auprès des intéressés sont la
preuve que ceux qui sacrifient leur vie pour la patrie ne seront plus oubliés. En effet, les enfants des militaires tombés au champ
d’honneur figurent parmi les pupilles de la Nation. Par conséquent, ils sont
pris en charge par l’État à travers l’Onapuma.
Quant aux blessés de guerre, ils sont surtout épaulés par la
Direction du service social des armées. La DSSA accompagne aussi les familles
des soldats tombés au front à organiser les funérailles. Elle les aide à
constituer les dossiers pour l’obtention des droits (capital de décès,
mutuelle, pension, indemnité forfaitaire de 10 ans).
L’Armée intervient aussi régulièrement pour apporter de
l’aide aux populations affectées par l’insécurité en leur fournissant des
vivres et des non vivres. Sans compter les soins médicaux. Ces actions
civilo-militaires sont fréquentes dans les régions où les groupes terroristes
sont beaucoup plus actifs. Ainsi, des centaines de tonnes de céréales et des
lots de médicament ont été acheminés aux populations de ces zones par les
Forces de défense et de sécurité par voies aérienne et terrestre.
Toutes ces actions sont soutenues évidemment par les autorités.
Lors de son adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an, le président de la
Transition, le colonel Assimi Goïta, tout en saluant les succès de l’Armée sur
les forces du mal, a aussi apprécié la résilience des autres services publics
et l’ensemble des Maliens face aux épreuves du temps. Leur sacrifice ne sera
pas vain. L’objectif final étant de permettre le retour de la paix et de la quiétude
dans notre «Maliba».
Bonne fête à l’Armée!
Madiba KEÏTA
Dans un communiqué rendu publié hier, le président de la Maison de la presse du Mali, Bandiougou Danté, informe l’opinion nationale et internationale que dans la journée du 4 mai dernier, le siège de sa structure sis à Médina coura en Commune II du District de Bamako a été envahi par des.
Par décret N°2025-0268 du 25 avril 2025, le président de la Transition a institué une opération dénommée «Dougoukoloko» visant à rétablir l’État du Mali dans ses fonctions régaliennes sur toute l’étendue du territoire national, en s’appuyant sur l’action des Forces armées et .
Ce financement est destiné à faire face à la situation d’urgence : chocs climatiques, insécurité alimentaire, déplacements liés aux conflits armés.
La relecture de la Charte des partis politiques ravise aujourd’hui les débats politiques dans notre pays. Le Mali compte actuellement près de 300 partis politiques et lors des Assises nationales de la refondation (ANR) tenues en décembre 2022, la réduction de leur nombre fait partie des recom.
Faut-il dissoudre les partis politiques ? C’est par cette question que Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau malien et ancien journaliste, verse son analyse sur le débat concernant la réduction du nombre des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques .
Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a, dans un communiqué rendu public hier, annoncé que le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Formes armé.