
La cérémonie a été marquée par la visite des stands de la foire d’exposition photos et de peintures par les officiels
La 4è édition de la Semaine nationale de la
réconciliation (Senare) a été lancée, hier, par le Premier ministre, le Général
de division Abdoulaye Maïga, au Centre international de conférences de Bamako
(CICB). La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents
d'Institutions de la République, des membres du gouvernement dont le ministre
de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de
corps d'armée Ismaël Wagué. On notait également la présence des délégations
venues du Burkina Faso et
du Niger, des représentants des
autorités administratives et coutumières de Bamako, des légitimités religieuses
et traditionnelles et représentants du corps diplomatique accrédité dans notre
pays.
Cette édition prévoit de raviver la mémoire collective en valorisant les croyances communes et les pratiques culturelles comme des vecteurs d’unité. Il s’agit aussi de mobiliser les femmes et la jeunesse autour de la transmission des valeurs ancestrales de paix, de mettre en exergue le dialogue permanent entre cultures de l’espace sahélien, de renforcer l’intégration et la fraternité au sein de notre confédération, de donner une dimension internationale à l’Année de la culture au Mali. Cela, en positionnant notre pays comme un acteur majeur de la diplomatie culturelle de la paix.
Dans son
discours d’ouverture, le Premier ministre a,
d’abord, situé l’évènement dans son contexte tout en épluchant le programme des
activités, les objectifs et résultats attendus de la Senare dont la 4è édition
coïncide avec l’Année de la culture au Mali. Il a félicité le
président de la Commission nationale de rédaction de la Charte pour la paix et
la réconciliation nationale, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga et
le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion
nationale, le Général de corps d'armée Ismaël Wagué et leurs équipes pour leur
combat acharné pour la paix entre les Maliens.
Loi d’entente nationale- Le Chef du gouvernement a
rappelé que c’est la loi n°2019-042 du 24 juillet 2019 portant loi d’entente nationale, dont l’objectif est de renforcer la
réconciliation et le pardon entre les Maliens, qui a institué cette Semaine de
la réconciliation nationale.
Selon le Général Abdoulaye Maïga, la Senare est
l'occasion de célébrer les idéaux du
vivre-ensemble et de la cohésion sociale
à travers des activités éducatives, socioculturelles, artistiques, sportives et
mémorielles. Il dira que l’évènement trouve son essence dans la décision prise,
le 31 décembre 2023 par le Président de la Transition, lors de son adresse à la Nation où il a annoncé la tenue du
Dialogue inter-Maliens visant à privilégier l’appropriation nationale du
processus de paix. Cette heureuse initiative qui s’est déroulée en 2024, a
permis l'élaboration d'une Charte pour la paix et la réconciliation
nationale, a-t-il rappelé.
Pour le Chef
du gouvernement, cette vision politique qui consiste à laver le linge sale en famille, confère à la
Senare, une toute autre dimension portée sur la promotion des mécanismes
endogènes et de la souveraineté de notre pays. «Dans cette quête, nous devons
constamment soutenir nos vaillantes Forces de défense et de sécurité », a
indiqué le locataire de la Primature. À ce propos, le Premier ministre a
insisté sur le caractère particulier de cette édition qui se tient dans l’Année de la culture que le Chef de l'État, le
Général d’armée Assimi Goïta, a décrétée pour placer la culture au cœur des
politiques publiques. Mais aussi pour renforcer la souveraineté culturelle de
notre pays et faire des expressions
artistiques et culturelles, des leviers de paix, de réconciliation et du vivre ensemble.
D’après le Général de division Abdoulaye Maïga,
le thème de l’évènement met en avant les valeurs, les nombres, les traditions,
les symboles et les récits partagés
qui ont façonné la mémoire collective du Mali
et des autres pays de la Confédération. Cela, en vue d'en faire des instruments
concrets de réconciliation, de résilience d’une part, et de co-construction de
la paix, d'autre part. Au nombre de ces valeurs, le Premier ministre a cité le «Sinangouya», ce cousinage à plaisanterie
qui désamorce les tensions et «nous rappelle que nous sommes avant tout une
grande famille», le «Siguignogoya» et
«le Bouranya», le bon voisinage et lien de mariage, piliers de notre vivre-ensemble. S’y ajoutent le «Mogoya», l’honneur et la
dignité qui doivent guider chacun de nos actes.
Pour le Chef
du gouvernement, le chemin de la réconciliation
et de la paix est long certes, mais avec notre volonté commune, cela est à
notre portée, pourvu que
la recherche de la paix et de la concorde soit notre comportement de tous les
jours. À ce propos, il a invité les
populations à faire de la Senare, un moment inoubliable pour parler, dialoguer,
se comprendre et se pardonner et d’avoir une pensée pieuse pour toutes les victimes de l’insécurité dans notre pays.
La cérémonie a été marquée par la présentation d'un sketch sur le pardon et la réconciliation, des intermèdes musicaux entonnés par l'Ensemble instrumental du Mali, ainsi que la visite des stands de la foire d’exposition photos et de peintures par les officiels.
Aboubacar TRAORE
La capitale malienne abrite, à partir de ce lundi 15 septembre, la 4è édition de la Semaine nationale de la réconciliation (SENARE). La cérémonie de lancement se tiendra au Centre international de conférences de Bamako (CICB) autour du thème : « Héritage culturel : facteur de paix et de co.
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