L'information a été donnée ce lundi 22 septembre 2025 par le ministre de la Justice et des Droits de l'Homme, Garde des Sceaux, Mamoudou Kassogué à travers un communiqué conjoint de la Confédération rendu public aujourd'hui. Cette décision s'inscrit dans la volonté affichée des Etats membres de l'AES d'affirmer pleinement leur souveraineté.
Dans le communiqué conjoint annonçant leur retrait, le Burkina Faso, le Mali et le Niger reprochent à la CPI de s'être « transformée en instrument de répression néocolonial aux mains de l'impérialisme, devenant ainsi l'exemple mondial d'une Justice sélective».
En effet, les pays de l'AES regrettent que cette juridiction s'est montrée incapable de prendre en charge et de juger des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des crimes de génocide et des crimes d'agression avérés.
Pendant qu'elle a observé un mutisme inexplicable, déroutant et complaisant à l'égard des auteurs de tels crimes, elle s'acharne contre certains acteurs ne relevant pas du cercle fermé des bénéficiaires de l'impunité internationale institutionnalisée, y compris en violation de son Statut, dénonce le communiqué conjoint.
Au regard de cette situation, «les gouvernements du Burkina Faso, de la République du Mali et de la République du Niger, formant la Confédération AES, portent à la connaissance de l'opinion publique confédérale et de la communauté internationale, leur décision souveraine de se retirer du Statut de Rome de la CPI avec effet immédiat», déclare le texte.
Dans la même dynamique, les Etats membres de l'AES décident de recourir à des mécanismes endogènes pour la consolidation de la paix et de la justice. Cela, tout en réaffirmant leur volonté d'assurer la promotion et la protection des droits de l'Homme en adéquation avec leurs valeurs sociétales et de lutter contre toute forme d'impunité, indique le document.
Toutefois, les Etats de la Confédération AES expriment leur gratitude à l'Organisation des Nations-unies et aux États membres, et rassurent de leur engagement à continuer à coopérer dans d'autres cadres appropriés à la promotion et à la protection des droits de l'Homme et au respect de la souveraineté des Etats.
Aboubacar TRAORE
Dans le cadre des activités de la 2è session ordinaire du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a procédé ce mardi 23 décembre, au Palais de Koulouba, à la décoration du Capitaine I.
La Confédération des États du Sahel (AES) poursuit son chemin, nourrie chaque jour par la ferveur populaire qui l’accompagne et par la détermination des chefs d’État des trois pays à en faire un tournant décisif pour assurer un bien-être collectif durable. Tel est l’esprit de la Confé.
Dans le cadre de la 2è session du collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta a offert un dîner à l’honneur de ses hôtes le Général d’armée Abdourahamane Tiani du Niger et le Capitaine .
Le Président du Faso a rendu un hommage appuyé au leadership de son prédécesseur et place son mandat sous le signe de la continuité et de la consolidation des acquis de la Feuille de route de l’An II.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a procédé à la lecture du communiqué final sanctionnant la deuxième session du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES)..
C'est dans la salle Djeli Baba Sissoko archicomble du Centre international de conférences de Bamako (CICB) que s'est ouvert ce mardi le 2è sommet des Chefs d'Etat de la Confédération des États du Sahel sous le leadership du Président de la Transition, le Général d'armée Assimi Goïta.