Une vue du présidium lors des travaux
Cette session a permis d’examiner le bilan de l’année académique et scientifique 2025, marquée par des avancées notables, malgré un contexte national complexe, et de définir les perspectives pour 2026. Le recteur par intérim a souligné le déroulement régulier des cours et travaux dirigés à tous les niveaux (Licence, Master et Doctorat), avec très peu de perturbations.
Un progrès majeur a été la régularisation complète de l’année académique à la Faculté de droit privé, longtemps en retard. Celle de la Faculté de droit public est programmée pour mars 2026, mettant définitivement fin au phénomène des «années tronquées». Ces efforts ont porté leurs fruits : en 2024, 70% des admis au concours d’administrateur civil provenaient de l’UKB.
Sur le plan pédagogique, l’université poursuit sa professionnalisation : six programmes ont été validés en 2024 par l’Agence malienne d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Amaq-Sup), une distinction rare parmi les universités publiques maliennes. Seize nouveaux programmes seront soumis en 2025. Côté recherche, cinq laboratoires ont été opérationnalisés (nomination de directeurs, équipement et dotation budgétaire).
La gouvernance a connu des avancées significatives avec la digitalisation des procédures pédagogiques et financières (inscriptions en ligne, acquisition d’un logiciel de gestion intégrée, disparition progressive des paiements en espèces). Pour la première fois, les comptes de l’université ont été certifiés sans réserve. Un manuel de procédures administratives, comptables et financières a été validé sous réserve par le Contrôle général des services publics. La bancarisation des frais de Master renforce également la transparence.
En matière d’infrastructures, 16 salles de classes sont en phase finale de construction à la Faculté des sciences administratives et politiques (livraison prévue en février 2026). Cette réalisation permettra d’économiser 207 millions de Fcfa annuels jusque-là consacrés à la location de locaux, fonds qui seront réaffectés à un nouveau bâtiment pour la même faculté.
Malgré ces acquis, le recteur par intérim a évoqué plusieurs défis : le statut intérimaire de la plupart des autorités, le manque de ressources humaines qualifiées, le départ d’une dizaine de maîtres de conférences en 2025, les coupes budgétaires et les difficultés d’employabilité des diplômés dans le secteur privé.
Les priorités pour 2026 incluent l’augmentation des recettes propres grâce à la digitalisation, l’obtention d’une ligne de crédit pour financer deux blocs pédagogiques et un bâtiment administratif à la Faculté de droit public (environ 2 milliards de Fcfa inscrits au budget), la récupération d’une parcelle de 1,5 hectare pour un amphithéâtre de 1.000 places, la validation définitive du manuel de procédures, et la création d’un centre d’employabilité pour mieux accompagner l’insertion professionnelle des diplômés.
Pour sa part, Mme Diarra Fatoumata Dembélé a salué la résilience de l’université face aux défis sécuritaires nationaux et mis en lumière les progrès en bonne gouvernance, diversification des formations, coopération interuniversitaire et activités sportives (tournoi inter-facultés).
L’ordre du jour portait également sur l’examen du rapport d’activités 2025, le plan d’actions et le projet de budget 2026 estimé à un peu plus de 7,179 milliards de Fcfa, ainsi que des rapports financiers et de performance. Cette 15è session illustre le dynamisme de l’Université Kurukanfuga de Bamako et son engagement constant pour une formation de qualité répondant aux besoins du Mali.
Amara Ben Yaya TRAORE
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