
C’est en décembre 2019 que l’initiative «Main dans la Main» a été lancée à Rome, en marge de la 163è session du conseil de la Fao
Le Forum national
d’investissement sur l’initiative «Main dans la Main» au Mali a été organisé
hier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB). La rencontre a
rassemblé les acteurs en vue d’une discussion franche sur les propositions
d’investissement pour la promotion des chaînes de valeur des filières choisies
par le Mali.
Les travaux ont été lancés
par le ministre du Développement rural, Modibo Keïta, en présence du représentant
de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao),
Mohamadou Mansour N’Diaye. L’ambassadeur du Royaume du Danemark et chef de file
du Groupe exécutif de coopération des partenaires techniques et financiers,
Rolf Holmboe, était également présent.
C’est en décembre 2019 que
l’initiative «Main dans la Main» a été lancée à Rome, en marge de la 163è
session du conseil de la Fao. Elle vise à accélérer la transformation agricole
et le développement rural durable dans les pays ciblés dont le Mali afin de
contribuer en priorité aux Objectifs de développement durable (ODD 1 et 2). Ces
objectifs, faut-il le rappeler, portent respectivement sur l’élimination de la
pauvreté, de la faim et de la malnutrition sous toutes ses formes.
«Main dans
la Main» est basée sur la conclusion de partenariats diversifiés entre le
gouvernement, les PTF et les acteurs pertinents de la société civile et du
secteur privé. Son but est de combler le déficit en termes d’investissement en
milieu agricole en vue de dynamiser les chaines de valeur porteuses.
Le représentant de la Fao a
rappelé que le forum de Rome, tenu les 18 et 19 octobre 2022, avait donné
l’occasion au Mali de présenter son plan d’investissement après un processus
inclusif de consultations. C’était également l’occasion pour le Mali, a-t-il
ajouté, d’initier un dialogue fécond avec des investisseurs potentiels,
comprenant des représentants de pays, des entrepreneurs nationaux et
internationaux et des institutions financières.
Ainsi, a précisé Mohamadou
Mansour N’Diaye, l’un des objectifs du présent forum est de renforcer ce qui
est en cours dans le but de susciter l’intérêt des investisseurs nationaux et
internationaux à prendre part à la mise en œuvre du plan d’investissement de
l’Initiative «Main dans la Main». Le coût estimatif de ce plan : 65,9
millions USD soit environ 36 milliards de Fcfa.
Le diplomate onusien a fait
savoir que c’est une initiative en mesure de transformer les conditions de vie
de milliers de femmes et d’hommes des agropoles de Koulikoro/Bamako-périurbain
pour la culture maraîchère et de Kayes/Nioro du Sahel pour la filière bétail-viande.
Il est prévu l’aménagement de plus de 5.000 hectares en petites irrigations au
profit du maraîchage, 1.000 hectares en cultures fourragères et la création d’unités de transformation des produits
agricoles.
Le représentant de la Fao a
expliqué que l’initiative «Main dans la Main» prendra en compte toutes les
interventions en faveur des communautés rurales des deux agropoles retenues en lien
avec les cultures horticoles, l’embouche et la culture fourragère. Et de préciser
qu’elle est conçue aussi pour contribuer à la lutte contre le changement
climatique. «C’est ainsi que les actions horticoles seront couplées avec une démarche
de gestion durable des terres à travers l’usage à grande échelle de
fertilisants organiques et l’agroforesterie pour la clôture des exploitations»,
a-t-il annoncé.
Quant au ministre du Développement
rural, il a soutenu que le développement et la transformation agricole doivent être
inclusifs, innovants et capables d’intégrer les défis liés aux chocs
biophysiques, agro-climatiques et macro-économiques. «La présente initiative confère le leadership
de la mise en œuvre du processus à des pays ciblés comme le Mali, avec
l’accompagnement de la Fao. À cet effet, notre pays a mis en place un comité de
pilotage national et un comité technique avec la participation de l’ensemble
des acteurs», a-t-il dit.
Modibo Keïta ajoutera que la tenue de ce forum offre non seulement l’opportunité de présenter le travail important réalisé au niveau national, mais aussi de faire la restitution de la remarquable participation du Mali au forum de Rome en octobre 2022. En outre, a-t-il indiqué, ce forum ambitionne de rassembler les acteurs impliqués en vue d’une discussion franche sur les propositions d’investissement pour la promotion des chaînes de valeurs des filières choisies par le Mali.
Makan SISSOKO
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