
Boubacar Diané était venu constater de visu l’état de dégradation de la qualité de l’eau
Le fleuve Niger, long de
4.200 kilomètres dont 1.700 km au Mali, est confronté depuis plusieurs années,
à une intensification de l’orpaillage par dragage dans son lit. Ce phénomène
désastreux altère la qualité de l’eau. Dans le but d’apporter des
solutions idoines à ce problème, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar
Diané, a visité hier la Station compacte de potabilisation (SCP) de
Kalabanbougou, en Commune IV du District de Bamako. Il était accompagné de sa
collègue de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable,
Doumbia Mariam Tangara, et du directeur général de la Société malienne de
gestion de l’eau potable (Somagep), Dramane Coulibaly.
Après une visite guidée du site, le ministre Boubacar Diané a expliqué qu’il était venu constater de visu l’état de dégradation de la qualité de l’eau au niveau de la Station compacte de potabilisation de Kalanbabougou. Pour lui, ce qui se passe sur le fleuve est inacceptable.
«Nous avons dépassé le
stade de simple sensibilisation. Désormais, il faudra passer aux sanctions»,
a-t-il déclaré. Et de renchérir : «Nous ne pouvons plus rester passifs et
laisser quelques individus mener des activités illégales dévastatrices,
compromettant ainsi les ressources naturelles qui profitent à tous. L’eau est
un bien commun et elle appartient à tout le monde.»
Concernant les sanctions en
l’encontre des exploitants illégaux d’or sur le fleuve Niger, le ministre de
l’Énergie et de l’Eau a affirmé qu’une législation prévoit des mesures
punitives contre ces actes. Il a également assuré que d’autres textes seront
initiés au cas où ces sanctions ne seraient pas suffisantes. Boubacar Diané a, par
ailleurs, déploré l’utilisation des produits chimiques par les orpailleurs qui
provoquent un impact négatif sur la reproduction des poissons. «Auparavant, un
pêcheur pouvait avoir quelques kilogrammes de poissons facilement.
Aujourd’hui, il n’y en a plus et même si on en pêche, il ne serait pas prudent de les consommer, car ces sujets sont souvent affectés par les produits chimiques utilisés par les orpailleurs. Sa consommation peut, par ricochet, provoquer des maladies à court ou long terme», a fait savoir Boubacar Diané. Pour sa part, Founè Mory Camara, notable de Kalanbabougou, a témoigné que la qualité de l’eau n’est plus comme avant à cause de la pollution des eaux par les orpailleurs qui pratiquent le dragage en traitant le minerai avec du cyanure. Il a exhorté les autorités à prendre des dispositions qui s’imposent dans les meilleurs délais afin de mettre fin à la pollution de l’eau et surtout à l’exploitation illégale d’or par dragage sur le fleuve. Aussi, a-t-il souhaité que les sanctions ne tardent pas, car c’est la santé de tout le monde qui en dépend.
Abdoul Karim COULIBALY
L’organisation Agra, en partenariat avec la Fondation Mastercard, a lancé, hier dans un hôtel de Bamako, des concertations nationales sur le Programme d’entrepreneuriat des jeunes pour l’avenir de l’alimentation et de l’agriculture (Yeffa) au Mali. La cérémonie était présidée par le.
Dans cette interview, le président de la délégation spéciale de la mairie du District de Bamako fait le point des activités en cours concernant l’assainissement de la capitale. Balla Traoré évoque également les perspectives de l’hôtel de ville.
Partout où le Général de division Abdoulaye Maïga s’est rendu, le constat était de même : le sac de 50 kilogrammes du sucre (importé et local) est cédé au prix de 27.000 Fcfa. Le bidon d’huile de 20 litres est vendu à 21.500 Fcfa. Le sac de 50 kilogrammes du riz 100% brisure est cédé.
L’organisation est leader dans le domaine de la création de forages avec près de 3.000 forages à son actif.
Dans le cadre des préparatifs du mois de Ramadan et de la gestion de la pointe 2025, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, s’est rendu hier à la direction générale de la Société énergie du Mali (EDM). Il était accompagné du conseiller spécial du Premier ministre, ch.
La Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), en partenariat avec Better Cotton, organise, depuis hier dans un hôtel de Bamako, un atelier multipartite sur la mise en place d’un système de remédiation du travail décent dans les zones cotonnières du Mali..