
Salle de rédaction du quotidien d’information : Le Républicain
Ainsi, selon le directeur général
de la chaine Joliba TV News, le traitement de l’information dans le contexte
politique actuel du pays est une lourde responsabilité. Pour Birama Konaré, les
journalistes ont un devoir, une exigence de vérité et une responsabilité dans
le traitement de l’information. Et d’expliquer qu’ils ont le souci d’être
transparents et objectifs au moment où, dit-il, les mots doivent être pesés et
où toutes les informations divulguées doivent être vérifiées et revérifiées
avant publication.
«On a également été fortement
impacté avec la fermeture de Joliba TV News car il n’y a pas eu d’annonceurs
pendant un mois et demi et on avait très peu d’activités», ajoute-t-il. Par
ailleurs, il souligne que les annonces publicitaires et les émissions sponsorisées
sont leurs principales sources de revenus.
Au-delà de la suspension, Joliba TV
News subit les effets de la crise au Mali et à l’international avec comme
corollaire un ralentissement général, précise Birama Konaré qui fait remarquer
que les annonceurs communiquent moins et l’un des principaux budgets affectés,
c’est celui alloué à la publicité et à la communication. «Pour y faire face,
nous redoublons d’efforts et il nous faut une équipe commerciale beaucoup plus
agressive qui doit être sur le terrain pour chercher à connaître les acteurs,
leurs besoins et leur offrir des solutions innovantes afin d’attirer les
clients», développe M. Konaré.
Le directeur général du
journal Le Républicain, quant à lui, indique que la presse privée malienne est
confrontée à des difficultés financières pour recruter des journalistes, les
payer et les mettre dans des conditions favorables à leur mobilité. Selon lui,
les conditions de vie et de travail ne sont pas adéquates et surtout il n’y a
pas de sécurité sociale. La qualité des publications, estime Boukary Daou, dépend
de façon générale des conditions de vie et de travail des journalistes. Chose
qui, soutient-il, n’est pas assurée. Et d’indiquer que l’impression du journal
coûte très chère à Bamako.
Le plus gros souci, selon le
patron du journal le Républicain, se situe au niveau du traitement et la
collecte de l’information car il «faut des journalistes bien payés». En ce
sens, Boukary Daou confie que la dotation en carburant et en crédit téléphonique
sont des problèmes auxquels les journalistes sont confrontés chaque jour dans
l’exécution des enquêtes. «C’est un miracle qui se produit chaque jour et il y
a des jours où l’on vient sans rien avoir sous la main. On a une presse qui
n’est pas sur de bons pieds. Une presse sur de bons pieds, c’est une presse qui
est viable économiquement et qui a son indépendance économique», lance l’homme
de média.
Dans une interview, le directeur général de Radio Klédu, une radio privée commerciale, précisait que sa radio vit essentiellement de publicités et de contrats. «Nous sommes la seule radio où tous ceux qui travaillent ont un contrat et sont payés. Nous cherchons des partenaires avec lesquels nous signons des contrats annuellement et qui nous donnent des redevances. Nous partons à la recherche des clients dans les marchés et les organisations non gouvernementales (ONG). C’est avec ces ressources financières que nous vivons. Ce n’est pas facile, mais nous tenons», affirmait-il.
Fadi CISSE
Les corps des sept pèlerins maliens qui ont perdu la vie, le 11 Août 1974 au Burkina Faso, dans un crash alors qu’ils rentraient au pays après le pèlerinage de la Oumra en Arabie Saoudite reposent désormais au cimetière de Hamdallaye en Commune IV du District de Bamako..
Le collage d’affiches portant l’inscription «Attention, nouvelle conductrice» sur la voiture fait partie des astuces que certaines personnes au volant utilisent pour se faciliter la circulation dans la capitale. Et apparemment ça marche.
La Haute autorité de la communication (Hac), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a initié une formation des journalistes sur l’application des instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs à la protection et à la promotion de l’image des en.
Répondant à la sollicitation du gouvernement, ces derniers s’engagent à mutualiser leurs moyens pour faire face à toute éventuelle pénurie de denrées de première nécessité dans ces localités. Pour y arriver, ils demandent aux autorités de sécuriser les axes routiers reliant les régio.
Après la fête, le temps semble tourné au ralenti. Bamako est encore dans la mouvance de l’Aid el-fitr et cela se traduit par une morosité patente dans plusieurs secteurs d’activité comme les banques et autres établissements financiers.
Cet acte de solidarité estimé à près de 45 millions de Fcfa, concerne 31 lieux de culte dans des villes du pays abritant des agences ou des points de vente de la Banque de développement du Mali (BDM-SA).