Dr Youssouf Traoré
C’est pourquoi, il recommande de ne pas attendre que les complications s’empirent pour amener le malade. L’AVC est un accident qui survient brutalement ou soudainement dans les vaisseaux sanguins. Selon le praticien de l’hôpital de Kati. Il peut s’agir soit d’un d’accident ischémiques lorsqu’un vaisseau cérébral est bouché (ne peut pas apporter du sang) ou d’un vaisseau qui s’est rompu. Sur ce dernier point, il précise qu’il peut avoir des saignements dans le cerveau qui peuvent entrainer des lésions qu’on appelle AVC hémorragique.
En dehors de ces deux AVC, il y a l’accident ischémique temporaire (AIT). Ce type d’AVC d’après le neurologue survient soudainement, mais est spontanément résolu en moins de 24 heures. Dr Traoré souligne que les causes de l’AVC ne sont pas bien connues. Cependant, il peut avoir des facteurs de risque qui favoriseraient la maladie. Ce sont, entre autres, l’hypercholestérolémie (trop de cholestérol), l’alcool, le tabac, les accidents traumatiques et les problèmes de coagulation. D’autres pathologies qui sont souvent familiales ou malformatives. à en croire le médecin, environ 15 millions de personnes sont atteintes dans le monde. 5 millions peuvent récupérer de leur AVC, autant de malades peuvent rester déficitaires à vie et 5 autres millions vont en mourir. Au Mali, nous avons une prévalence de 28% d’hospitalisation.
S’agissant des signes, le toubib dit qu’ils dépendent du territoire atteint. étant donné que le cerveau à plusieurs fonctions, chaque fois qu’une partie du cerveau est lésée la réponse sera la manifestation. Généralement, dit-t-il, un malade peut se plaindre de picotement, de lourdeur dans un de ses membres (bras gauche ou droit). Il y a également la déviation de la bouche (un côté de la bouche qui va chuter. Le langage peut être affecté (il sera articulé ou absent). Il précise que ces signes sont visibles à la maison, mais des examens minutieux permettront de détecter d’autres signes. La maladie peut survenir à tout âge. «Nous avons une prédominance des personnes âgées, les plus de 60 ans représentent 70%», précise Dr Traoré. Il ajoutera que de nos jours, plusieurs jeunes dames sont affectées par la maladie à cause de la prise prolongée des contraceptifs.
Est-il possible de prévenir la maladie ? Le neurochirurgien répond par l’affirmative. Il faut surtout éviter l’hypertension artérielle, la prise prolongée de contraceptifs, le tabac et les médicaments par terre ou de la rue. Ce n’est pas tout, il faut avoir une bonne hygiène de vie : manger à des heures régulières, avoir des activités physiques régulières, éviter le sel et les aliments trop sucrés. Pensez à prendre des fruits et légumes à la place de la viande rouge. L’AVC peut également être traitée, selon notre spécialiste, mais il faut une prise en charge rapide. Un malade qui arrive à l’hôpital une heure après l’AVC n’a pas les mêmes pronostics qu’un malade qui vient à l’hôpital 24 heures après.
D’ailleurs, les recommandations disent que le malade doit être à l’hôpital entre 5 et 9 heures. S’il s’agit d’un AVC ischémique il s’agira d’aller enlever les bouchons du vaisseau ce qu’on appelle la thrombectomie (une technique permettant de tirer un caillot de sang). S’il s’agit d’un AVC hémorragique, il faut colmater la brèche et enlever l’hémorragie qui est sur le cerveau. Quant à l’AVC hystérique, il s’agira de mettre sur pied des dispositions pour l’éviction de la récidive. Sur ce point, il précise que le taux de récidive peut aller au delà de 20%. Dr Traoré prévient que la maladie est mortelle dans 70% des cas.
«Un malade qui fait un AVC a dans les 5 prochaines années 20% de chance de faire une récidive d’AVC», révèle-t-il, avant d’expliquer que le malade peut se sentir bien et oublier de prendre ses médicaments. La récupération complète de l’AVC est possible, lorsque le malade est référé tôt. Mais, il s’agira d’une prise en charge lourde qui nécessité l’implication d’une équipe pluridisciplinaire composée de cardiologue, neurologue, neurochirurgien, neuroradiologue et psychologue.
Fatoumata NAPHO
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