Le directeur de l’Institut de développement du secteur
africain consulting au Mali, (IDS Afrique. Consulting Sarl), Idrissa Maïga, a
procédé au lancement de la 1ère édition du projet des maquilleuses ambulantes
au Mali.
La remise officielle des attestations s’est déroulée, vendredi dernier
dans un hôtel de la place, en présence de la représentante de la marraine du
projet et présidente du mouvement «An Binko», Binta Niane, du représentant de
la direction nationale de la formation professionnelle (DNFP), Souleymane
Diarra et du représentant du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à
l’apprentissage (FAFPA).
L’initiateur Idrissa Maïga a fait la genèse du projet. C’est
lors d’un séjour dans un pays voisin qu’il a vu les maquilleuses ambulantes.
Celles-ci arrivaient économiquement à joindre les deux bouts. C’est ainsi qu’il
a mûri l’idée de tenter la même expérience dans son pays pour aider la gent
féminine en général. Et d’ajouter que quand on est engagé pour son pays, on a
toujours des idées de développement qui prennent plus ou moins corps. C’est de
là qu’est parti le projet de maquilleuses ambulantes qui se veut une
participation à l’épanouissement des femmes.
Il a également souligné qu’au total, 2.400 maquilleuses
ambulantes seront formées sur les techniques de maquillage et la manière
d’attacher les foulards. Sur ces maquilleuses, une centaine d’entre elles ont
déjà bénéficié de 3 mois de formation. Celles-ci ont reçu leurs attestations.
Les autres, a-t-il expliqué, seront aussi formées avant la fin de l’année 2022.
Idrissa Maïga a rappelé que la première promotion de 2.400 maquilleuses
ambulantes portera le nom de la marraine du projet Fatoumata Niane Batouly. Il
a aussi expliqué que l’inscription était fixée à 5.000 Fcfa et la cotisation
mensuelle à 50.000 Fcfa. Pour apporter sa contribution, son institut a apporté
une subvention de 25.000 Fcfa par candidate. Il a aussi rappelé que son
institut a pour objectif de contribuer au développement du pays à travers tous
les secteurs.
Enfin, il a précisé qu’un siège de direction sera créé pour
les 100 femmes, déjà formées, dans le cadre de l’exercice de leur fonction.
Cela permettra à ces maquilleuses d’être contactées à travers la direction, qui
par la suite pourrait envoyer l’une d’entre elles vers les domiciles. La représentante de la marraine du projet et présidente du
mouvement «An Binko» a rappelé que son organisation est humanitaire et œuvre
dans tous les domaines de développement d’où, le rapport de collaboration avec
Idrissa Maïga.
Elle a ajouté qu’elle est contente de voir la première promotion
porter le nom de la marraine qui a promis de prendre en charge les cotisations
par mois du reste des maquilleuses ambulantes. Elle a aussi souligné qu’il n’y
a pas de critères précis pour être maquilleuse ambulante, donc c’est une
opportunité à saisir pour les femmes en vue d’être autonomes économiquement.
Quant au représentant du FAFPA, il a expliqué que la mission
principale de sa structure est de financer et d’accompagner les formations
professionnelles. Son collègue de la DNFP a indiqué qu’avec ce nouveau projet,
les femmes ne feront plus les rangs dans les salons de coiffure, ajoutant que
les maquilleuses ambulantes pourraient être indépendantes économiquement par
leur travail bien fait.
Mais tous les deux ont remercié l’initiateur du projet pour son idée, avant d’inviter les récipiendaires à bien accomplir leur mission pour l’atteinte des objectifs. Heureuses, les bénéficiaires ont promis d’être à hauteur d’attente des Maliennes.
Amsatou Oumou TRAORE
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