#Mali : Ségou : Un fabriquant d’armes et son complice déférés

L’un s’était spécialisé dans la fabrication d’armes artisanales améliorées et l’autre dans leur mise sur le marché noir. Les policiers ont fini par casser cette entreprise illégale

Publié mercredi 12 juin 2024 à 18:44 , mis à jour vendredi 21 juin 2024 à 05:49
#Mali : Ségou : Un fabriquant d’armes et son complice déférés

 

Le duo d’officiers de police à la tête du commissariat du 1er Arrondissement de Ségou la commissaire divisionnaire Maïmouna Maïga et son adjoint commissaire Douga Dembélé, sont déterminés à circonscrire les activités illégales des personnes malveillantes dans leur secteur d’autorité. Très récemment, ils ont alpagué un fabricant d’armes artisanales améliorées et son complice revendeur qui évoluaient dans le trafic d’armes dans la cité des Balazans depuis un certain temps. Suite à leur interpellation, un chargeur garni de plusieurs cartouches a été retrouvé en leur possession. À ce jour, les mis en cause ont été déférés au parquet de la 4è région.

Pour des raisons bien compréhensibles, nous désignons les indélicats trafiquants d’armes par les initiales X et Y, âgés respectivement de trente ans pour le premier et de vingt pour le second. Leur interpellation a permis aux policiers enquêteurs de comprendre que ces deux individus évoluaient dans cette activité illicite depuis très longtemps.

Ils auraient écoulé plusieurs dizaines d’armes (avec munitions certainement), précise avec force détails la même source qui ajoute que leur marché était conclu généralement dans les locaux du lycée Cabral de Ségou. Celui que nous désignons par X était le chef de ce duo de trafiquants. Selon nos sources, cet homme était très sûr de lui même au point qu’il se croyait imprenable. Idem pour son complice Y également prêt à tout (ou presque) pour écouler leurs marchandises sur un marché noir dont ils semblaient avoir une totale maîtrise.

C’est cela qui expliquerait quelque part le fait que l’individu s’était quasiment spécialisé dans la fabrication d’armes artisanales améliorées.

Avec le temps, cet individu avait commencé à avoir la côte et lui-même ne s’en cachait point. La population avait fini par prendre conscience des dangers que son activité représente pour elle, surtout pour la couche juvénile.

 

Un trafiquant sûr de lui-même-  D’où la nécessité pour elle de collaborer avec la police pour mettre cet individu et son complice hors d’état de nuire. Inutile de rappeler les avantages de la collaboration entre la police et les populations dont elle a la sécurité en charge, afin de leur permettre de  vaquer tranquillement à leurs affaires dans la cité.

C’est ainsi que, par la suite, la  hiérarchie a instruit au chef de l’Unité des recherches, le commissaire de police Yacouba Coulibaly de tout mettre en œuvre pour coincer et interpelle cet individu malveillant qui commençait à prospérer dans une activité lucrative certes, mais illicite avec des conséquences désastreuses.

C’était le 9 mai dernier à Markala (Ségou). Disposant de renseignements solides, les éléments enquêteurs ont effectué une décente inopinée chez Y, celui là-même qui avait en charge d’écouler les armes fabriquées par X.

Cet homme a été pris les mains dans le sac. Il a été coincé au moment où il écoulait la «marchandise » Ainsi de fil en aiguille, à la suite de son interpellation, les limiers ont remonté jusqu’au fabricant lui-même et lui ont mis le grappin dessus. Les deux se trouvaient désormais entre les mains des policiers. Conduits dans les locaux de la police, ils ont été entendus et ont avoué leurs forfaits sans autre forme de procès. Présentés au parquet du Tribunal de Ségou, ils ont été placés sous mandat de dépôt.

Les policiers rassurent que les enquêtes restent ouvertes pour disloquer ce qui ressemble à un réseau de fabricants d’armes artisanales améliorées. Ils ont saisi l’occasion pour exhorter, la population à plus de vigilance et de collaboration afin de lutter plus efficacement contre la criminalité sous toutes ses formes dans la Cité des Balanzans.

Tiedié DOUMBIA

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